un rein régénéré pour la première fois
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un rein régénéré pour la première fois

un rein régénéré pour la première fois

C’est fait ! Pour la première fois, des scientifiques ont réussi l’exploit de régénérer un rein. C’est à une équipe de Singapour que l’on doit cet exploit qui va changer le quotidien de tous ceux qui souffrent d’insuffisance rénale chronique.

Stade avancé de l’insuffisance rénale chronique (IRC), une atteinte silencieuse et irréversible du système fonction de filtration du rein favorisée (entre autres) par le diabète et l’hypertension, l’insuffisance rénale chronique est une maladie qui se caractérise par la destruction définitive néphronsces cellules qui filtrent le sang, les déchets et produisent l’urine.

On estime que lorsque le rein a perdu 85 % de sa capacité (stade d’insuffisance rénale), il ne peut plus remplir son rôle essentiel et qu’il faut alors recourir à une greffe (aussi appelée transplantation rénale). Si la greffe n’est pas possible, pour diverses raisons, le patient entre alors en dialyse. Des traitements lourds dans tous les cas. Régénérer le rein permettrait de restaurer fonctions initiales de l’organecela change la donne.

Une protéine au cœur du processus de régénération

Des équipes de Singapour ont réussi à identifier une protéine immunorégulatrice capable d’inverser «dommages causés par une maladie rénale aiguë et chronique s » nous apprend le média destiné aux professionnels de santé Santé Log qui relaie l’étude, publiée dans la revue Communication naturelle.

« La France compte près de 100 000 personnes souffrant d’insuffisance rénale, dont plus de la moitié sont sous dialyse (les autres ayant bénéficié d’une greffe). Dans ces conditions, les travaux de ces chercheurs représentent un immense espoir pour les patients.», se félicitent les chercheurs.

Expérimenté sur des souris, ce modèle est particulièrement intéressant, car cette protéine cible précisément cellules endommagées.

« Nos études suggèrent des opportunités thérapeutiques potentielles pour les anti-IL11 dans les maladies rénales aiguës et chroniques», concluent les chercheurs qui ont réalisé ces travaux.

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