Nouvelles sportives

un record Cristiano Ronaldo, la République tchèque de Patrick Schick… Le groupe F à l’honneur

Vainqueur de la compétition en 2016, le Portugal est le favori d’un groupe relativement ouvert derrière lui, avec la République tchèque, la Géorgie et la Turquie.

France Télévisions – Éditorial Sport

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 4 min

Groupe F de l'Euro 2024. (France TV)

Un groupe d’outsiders plus que de favoris. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le groupe F, qui comprend le Portugal, la République tchèque, la Géorgie et la Turquie. Tenant du titre perdu en 2021, le Portugal débarque en Allemagne avec une sélection rajeunie mais pas dénuée de talent. Autour de footballeurs comme Rafael Leão, Bernardo Silva ou Bruno Fernandes, les joueurs de Roberto Martinez peuvent viser le titre mais devront retrouver une force collective qui leur a fait défaut lors du Mondial qatari (élimination par le Maroc en quarts de finale).

A leurs côtés, la Géorgie, la Turquie et la République tchèque devraient concourir pour les deuxième et troisième places du groupe. Si la première ville disputera sa première grande compétition, les deux dernières nations sont en quête de leurs plus belles heures, qui remontent au début du siècle. Un groupe ouvert, qui se disputera entre Dortmund, Leipzig, Hambourg et Gelsenkirchen, et où nous devrions avoir droit au suspense.

Le joueur : Patrik Schick

Révélation de l’Euro 2021, où il a terminé co-meilleur buteur aux côtés de Cristiano Ronaldo avec cinq buts, Patrick Schick n’a plus eu de trajectoire linéaire depuis. Entre blessures de longue durée et période sans but, l’avant-centre n’a pas vraiment confirmé les attentes nées de son tournoi flamboyant, malgré une bonne saison 2021/2022 (24 buts). Depuis, il n’a été appelé que six fois avec le Národní týmla faute à un corps fragile.

Mais avec 19 buts en 38 sélections, il reste l’une des principales menaces de la République tchèque. Petit à petit revenu en forme cette saison (13 buts et trois passes décisives) et boosté par la saison exceptionnelle du Bayer Leverkusen, il a tout pour être à nouveau le fer de lance d’un pays qui a pris l’habitude de briller à l’Euro, avec au moins une présence en quarts de finale à quatre reprises depuis 1996.

Le chiffre : 6

Déjà meilleur buteur de l’histoire de la compétition avec 14 buts, Cristiano Ronaldo a l’occasion de franchir une nouvelle barre en Allemagne. Si ses 25 participations à la compétition constituent aussi une marque record, il deviendra aussi le premier joueur de l’histoire à participer à six éditions de l’Euro (2004, 2008, 2012, 2016, 2021 et donc 2024).

Il partage actuellement ce titre honorifique avec Iker Casillas, présent à cinq reprises dans le tournoi avec la Roja, mais va donc, selon toute vraisemblance, disputer une nouvelle édition et s’asseoir seul au sommet d’une montagne de records sur le Vieux Continent.

La surprise : la Géorgie

À la tête de l’équipe nationale géorgienne depuis février 2021, Willy Sagnol a réussi l’exploit de qualifier la Géorgie pour sa première grande compétition internationale. Porté par une génération talentueuse, symbolisée par Khvicha Kvaratskhelia (Naples), Giorgi Mamardashvili (Valence), Zuriko Davitashvili (Bordeaux) et Georges Mikautadze (Metz), la sélection caucasienne a accédé à l’Euro en éliminant la Grèce en barrages. Sans aucune pression ni attente, le Croisés arrivent en Allemagne avec la volonté de montrer que leur qualification n’est pas usurpée.

L’anecdote pour briller : en Allemagne, la Turquie sera presque chez elle

Si les stades allemands veulent vibrer au rythme des chants des supporters de juin à juillet, il faudra qu’une nation suscite un peu plus de passion que les autres. Avec une diaspora estimée à environ trois millions d’individus, la communauté turque est la plus nombreuse du pays d’accueil. Cinq joueurs de la sélection y sont également nés, tandis qu’on compte deux joueurs d’origine turque, Ilkay Gündoğan et Deniz Undav, au sein de l’équipe allemande.

Pour preuve, lorsque, en novembre 2023, la Turquie venait s’imposer à Berlin (3-2), plus de la moitié du stade chavirait de bonheur, tous engagés pour la cause du Ay-Yıldızlılar. Une particularité loin d’être ignorée par l’entraîneur Vincenzo Montella, qui déclarait après le match : «On jouera probablement comme à la maison« . Même son de cloche avec le défenseur Ferdi Kadioğlu : «Nous avons de nombreux citoyens en Allemagne et dans les pays voisins. Nous avons hâte de jouer à leurs côtés » En cas de confrontation entre les deux équipes lors de l’Euro, l’ambiance risque d’être électrique.

Calendrier du groupe F :

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page