Le secteur énergétique français a récemment franchi une étape importante avec le démarrage réussi du réacteur nucléaire de Flamanville 3. Après 12 ans de retards et de défis, le réacteur a finalement commencé à produire de l’électricité le 20 décembre 2024, selon Électricité de France (EDF).
Flamanville 3, réacteur à eau sous pression, est le 57e réacteur du « parc nucléaire » français, la centrale nucléaire la plus puissante de France et la quatrième du genre dans le monde. Il peut produire 1 600 mégawatts d’électricité, ce qui représente une quantité d’électricité suffisante pour alimenter environ deux millions de foyers.
Contrairement aux idées reçues sur l’énergie nucléaire, les réacteurs tels que Flamanville 3 garantissent en réalité un approvisionnement énergétique plus stable et plus sûr en réduisant la dépendance aux énergies sales et en fournissant une source d’énergie à faible émission de carbone. En fait, l’énergie nucléaire représente environ les trois cinquièmes de la production énergétique française, alimentant ainsi la France avec l’un des plus grands programmes nucléaires au monde.
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Le retard de 12 ans du projet Flamanville 3 fait suite à d’importants revers techniques qui ont fait quadrupler le coût du projet, passant de 3,3 milliards d’euros à 13,2 milliards d’euros. Malgré ces difficultés, le récent démarrage du réacteur constitue une avancée majeure pour l’industrie nucléaire française et renforce les perspectives à long terme d’EDF.
Au total, le lancement réussi de Flamanville 3 marque un tournant pour les objectifs climatiques à long terme d’EDF et de la France. Avec une pleine capacité attendue d’ici l’été 2025, cette réalisation constitue une étape cruciale vers le renforcement de la sécurité énergétique de la France et son engagement en faveur d’un avenir énergétique durable et sobre en carbone.
« A l’issue de cette phase de tests, il est prévu que le réacteur fonctionne à 100 % de sa puissance jusqu’à un premier arrêt programmé pour maintenance et rechargement du combustible, baptisé Visite Complète 1 (VC1) », a indiqué EDF.
Un opérateur énergétique a ajouté que l’exploitation du réacteur « sera marquée par différents niveaux de puissance jusqu’à l’été 2025 », au cours d’une phase de tests de plusieurs mois.
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