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un rapport, qui servira de base aux travaux à la mairie, préconise de passer de 6 à 4 voies pour les voitures

un rapport, qui servira de base aux travaux à la mairie, préconise de passer de 6 à 4 voies pour les voitures

La municipalité s’appuiera sur 150 propositions pour imaginer la future avenue, et promet de donner une réponse avant la fin de l’année.

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Un rapport, que franceinfo a pu consulter, contenant 150 propositions sur l’aménagement des Champs-Élysées, a été remis lundi 27 mai à la mairie de Paris. Cette étude, qui a impliqué près de 200 experts, a été commandée et financée par le Comité des Champs-Élysées, qui rassemble propriétaires d’immeubles, enseignes, restaurants, musées et lieux de culture de l’avenue parisienne.

La municipalité s’appuiera sur ces propositions pour imaginer la future avenue, et promet de donner une réponse avant la fin de l’année. L’étude de 1.800 pages, qui a coûté cinq millions d’euros et est le fruit de cinq années de travail, préconise « augmenter de 13 % l’espace réservé à la marche sur l’avenue supérieure, doubler les pistes cyclables » et réduire le « nombre de voies de circulation automobile (de 6 à 4) ».

Les auteurs du rapport souhaitent également rétablir l’accès des piétons à l’Obélisque, place de la Concorde, et passer de 17 à 11 voies de circulation autour de l’Arc de Triomphe. L’étude prédit également « la création de 10 000 m2 de prairies et massifs » et veut « recréer les jardins mythiques des Champs-Élysées (20 hectares) pour en faire un véritable parc parisien, l’égal du (jardin du) Luxembourg et des Buttes-Chaumont ».

Les futurs Champs-Élysées imaginés dans ce document comprennent également huit « salons de plantes » de 150 m2, avec sièges et fontaines à eau, et 25 kiosques avec activités commerciales. « Il n’est pas question de privatiser l’espace public »assure Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la maire de Paris. « Il y a de nouvelles idées pour créer un peu plus d’enthousiasme, mais il n’y a aucune volonté de sur-commercialiser l’avenue. Ce n’est clairement pas le nôtre, et je crois que cela est partagé avec le comité », il dit. Le document « peut permettre à la Ville, si elle le décide, de lancer rapidement des concours de maîtrise d’œuvre pour des résultats structurants à l’horizon 2030 », explique le Comité des Champs-Élysées.

Reste la question du financement. Emmanuel Grégoire indique que «ça ne (lui) choquerait pas de solliciter des partenaires privés pour cofinancer», tout en indiquant que « cela restera bien sûr un financement public pour ce qui doit rester un espace public ». Le Comité des Champs-Élysées propose que cette transformation soit réalisée « dans le cadre d’une gouvernance public-privé renouvelée, avec la création de l’Alliance Champs-Élysées, une association foncière urbaine dotée de moyens spécifiques ».

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