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un rapport propose des solutions aux assureurs face à la future hausse des catastrophes naturelles

Les dégâts liés aux sécheresses, inondations, grêle et autres phénomènes de plus en plus violents devraient augmenter de 50 % d’ici 25 ans. Et le coût des remboursements aussi.

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Les rues inondées de Montbard, Côte-d'Or, le 1er avril 2024. (ASTRID GAYET/MAXPPP)

Le rapport était très attendu. L’ancien assureur Thierry Langreney a remis mardi 2 avril au gouvernement ses travaux : 116 pages et une quarantaine de recommandations pour continuer à assurer et indemniser les victimes des catastrophes climatiques.

Face au changement climatique, Un But: sauvez le soldat de l’assurance. Elle devrait en effet souffrir dans les années à venir car le coût des sécheresses augmentera de 50 à 200 % d’ici 30 ans, selon les estimations. Le coût deLes submersions marines devraient être multipliées par deux, voire par dix !

L’objectif de ce rapport est d’éviter absolument qu’il n’y a plus d’assureurs du tout dans les régions les plus fragiles, car le gouvernement craint plus que tout ce qu’il appelle les « déserts assurantiels ».

Assureur ou assuré : qui paiera ?

Bercy ne cesse de le répéter : pas d’augmentation des impôts, dans ce domaine comme ailleurs. Mais nous le savons déjà la prime supplémentaire qui alimente le régime des catastrophes naturelles augmentera le 1euh janvier prochain. celluleCela représentera environ 16 euros supplémentaires par foyer, mais pour le rapporteur Thierry Langreney, cela ne suffira pas. Il recommande une augmentation régulière de cette surprime, de l’ordre de 1% chaque année et conseille également majorations qui ciblent certains assurés. Donc, les propriétaires de résidences secondaires et de propriétés locatives paieraient davantage.

Selon la mission, il faudra trouver 1,3 milliard d’euros supplémentaires chaque année pour que ce régime très particulier de catastrophe naturelle survive tout simplement.

Un système de vases communicants

Toutefois, ces propositions ne suffiront pas à garantir une indemnisation à toutes les victimes de catastrophes naturelles. D’où l’idée d’organiser des vases communicants entre zones géographiques : une vaste mutualisation des risques. Dans les régions fortement touchées, le coût des sinistres pourrait être réduit pour les assureurs et, à l’inverse, dans les zones à faible risque, un assureur contribuerait beaucoup plus.

Le rapport précise qu’il faut évidemment ajouter des mesures préventives : les propriétaires seraient tenus de réaliser certains travaux anti-inondations ou anti-sécheresse, avec une aide financière. M.mais toujours, sselon les promesses du gouvernement, dans une enveloppe qui bouge à peine.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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