Un rappeur accusé d’agression et d’exploitation sexuelle par une ancienne actrice pornographique

Poursuivi pour viol, agression sexuelle et trafic sexuel, le rappeur Diddy doit faire face à une nouvelle plainte, d’une ancienne star du porno, pour agression sexuelle, prostitution et exploitation sexuelle.

Un nouveau nom s’est ajouté à la liste des victimes présumées. Une ancienne star de cinéma pour adultes a porté plainte contre Diddy, l’accusant de l’avoir agressée sexuellement et de l’avoir exploitée dans un réseau de trafic sexuel pendant des années, a rapporté People.

Adria English a déposé plainte mercredi 3 juillet, affirmant que l’artiste américain l’avait embauchée pour travailler lors de plusieurs « soirées blanches » dans ses résidences des Hamptons, à New York et à Miami, où il lui aurait « demandé » d’avoir des relations sexuelles avec des invités, dont le célèbre joaillier Jacob Arabo, entre 2006 et 2009.

Combs lui aurait également demandé de prendre des drogues proposées par les invités et de les mélanger à de l’alcool lors des fêtes. Ses avocats ont déclaré qu’elle était incapable de se souvenir des détails des fêtes en raison de sa consommation accrue de drogues et d’alcool alors qu’elle travaillait pour le rappeur.

« M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ni fait de trafic sexuel sur qui que ce soit. »

En outre, le demandeur a nommé d’autres personnes et sociétés qui, selon lui, ont facilité l’organisation des fêtes, notamment Bad Boy Entertainment Holdings, Inc., Vibe Magazine et Penske Media Corporation (PMC), entre autres.

« Peu importe le nombre de poursuites engagées, cela ne changera rien au fait que M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ou trafiqué qui que ce soit. Nous vivons dans un monde où n’importe qui peut intenter un procès pour n’importe quelle raison et sans preuve », a déclaré l’avocat du magnat du hip-hop, Jonathan Davis, dans un communiqué.

« Heureusement, il existe un processus judiciaire juste et impartial pour découvrir la vérité, et M. Combs est convaincu qu’il l’emportera devant le tribunal contre ces accusations et d’autres accusations sans fondement », a-t-il ajouté.

Adria English a réclamé des dommages et intérêts, notamment les bénéfices de Vibe et de Penske Media Corporation (PMC), les frais de justice et une « réparation légale et équitable », ainsi qu’un procès avec jury.