En avril, une soirée dans une maison de Thonnelle, dans la Meuse, avait tourné à la catastrophe pour ses propriétaires, qui estimaient les dégâts à 40 000 euros, selon L’Est Républicain. Ils ont porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte.
Radiateurs arrachés, meubles détruits, urine sur les vêtements et les lits… Éric et Virginie ont eu une bien désagréable surprise en rentrant chez eux il y a quelques semaines. La soirée du dimanche 28 avril a tourné au cauchemar dans leur maison de Thonnelle, dans la Meuse, comme le rapporte L’Est Républicain.
Leur fille de 16 ans était seule à la maison ce soir-là, ses parents étant absents. Elle a invité deux amis avec qui elle a publié des photos sur les réseaux sociaux. » Un de ses amis les a vus, lui a demandé s’il pouvait passer, avec trois autres. Elle a d’abord dit non, expliquant que nous n’étions pas là, puis s’est dit que ce ne serait pas vraiment dramatique s’ils passaient dans le soir Ils étaient déjà venus pour le réveillon et tout s’était très bien passé… », raconte sa mère, Virginie, à L’Est Républicain.
Entre 40 et 60 personnes dans la maison
Au final, ce ne sont pas quatre personnes qui sont venues passer la soirée, mais entre 40 et 60, selon Virginie. « Tout a dû se faire via les réseaux, c’est le plus grand flou. » Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la soirée a dégénéré. Le câble de l’antenne parabolique a été coupé, les encadrements de certaines portes détruits, des œufs jetés contre les murs, un arbre abattu dans le jardin, les lattes d’un lit cassées…
La famille estime le montant des dégâts à 40 000 euros, sans compter les vols dont la valeur atteint selon elle 10 000 euros.
« Je suis dégoûtée. Et ma colère ne s’apaise pas. Pourquoi une telle rage ? C’est inconcevable de venir chez les gens et de tout détruire… », a déclaré Virginie à L’Est Républicain.
Sa fille, qui a déclaré à ses parents que des menaces l’empêchaient de les appeler dans la soirée, est depuis « complètement fermée ». La famille a porté plainte et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Verdun, a indiqué la procureure de la République Sophie Partouche à Est Républicain.
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