Un projet unique au monde à plus de 200 millions d’euros va voir le jour en Lorraine et créer 150 emplois
Par Amandine Mehl
Publié le
26 avril 24 à 11h46
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UN première mondiale. Jeudi 25 avril 2024, à Longlaville (Meurthe-et-Moselle), leentreprise de biotechnologie Carbios posé la première pierre de son future usine de biorecyclage.
Le projet, dont l’investissement s’élève à plus de 200 millions d’eurosvise à offrir « une solution pour dépolymérisation enzymatique de la Déchets de PET (polyéthylène téréphtalate), deuxième plastique le plus utilisé au monde, afin d’accélérer économie circulaire pour le Plastique et le textile« .
Concrètement, les déchets reçus seront préparés par l’entreprise et injectés dans un grand réservoir où sera trouvé enzymes. Au bout de quelques heures, le réservoir ne contiendra plus que du liquide et les composants de base seront séparés. Les composants de base du plastique seront alors remonté pour reconstituer du plastique de qualité vierge. Une technologie qui permettra de créer des t-shirts, par exemple.
L’usine créera 150 emplois directs ou indirects
Lorsqu’elle fonctionnera à pleine capacité, l’usine, qui doit livrer ses premiers clients en 2026sera en mesure de traiter 50 000 tonnes de déchets PET par an. Qui représente 2 milliards de bouteilles colorées, 2,5 milliards de plateaux repas Ou 300 millions de t-shirts.
Grâce à la technologie de biorecyclage enzymatique développée par Carbios, le PET ne sera plus issu de l’exploitation pétrolière, mais de ses propres déchets. Cette avancée technologique ouvre de nouvelles voies de recyclage pour des produits tels que les barquettes multicouches, colorées et opaques issues des déchets d’emballages et des déchets textiles en polyester jusqu’à présent peu ou pas recyclés, leur conférant ainsi une valeur économique.
La mise en service de la centrale, prévue pour 2025, permettra création de 150 emploi direct ou indirect.
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