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Un procureur spécial veut relancer les poursuites contre l’ancien président

Donald Trump à Roseville, Michigan, le 26 août 2024.

L’affaire des documents confidentiels de la Maison Blanche concernant Donald Trump n’est peut-être pas terminée. Le procureur spécial Jack Smith a demandé lundi à une cour d’appel fédérale d’annuler la décision d’un juge de première instance de rejeter les charges retenues contre l’ancien président dans cette affaire.

Dans ses arguments écrits, Smith accuse la juge de Floride Aileen Cannon d’avoir commis une erreur totale en décidant le 15 juillet que sa nomination comme procureur spécial dans cette affaire et le financement de son travail violaient les articles de la Constitution sur les nominations et les dépenses.

Avec cette décision, elle « s’est écarté de la jurisprudence officielle de la Cour suprême, a mal interprété les lois autorisant la nomination du procureur spécial et n’a pas suffisamment pris en compte la longue tradition de nomination de procureurs spéciaux par les ministres de la Justice. »il énumère.

« Son raisonnement pourrait mettre à mal le fonctionnement établi du ministère de la Justice et remettre en question des centaines de nominations au sein du pouvoir exécutif. »y compris dans la défense, la diplomatie ou le Trésor, ajoute Jack Smith.

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Un procès peu probable avant l’élection présidentielle

La défense a désormais 30 jours pour répondre, et le procureur spécial aura ensuite trois semaines pour présenter un contre-argument. Cependant, même si la cour d’appel tranche en faveur du procureur, un éventuel procès de Donald Trump n’aurait probablement pas lieu avant l’élection présidentielle du 5 novembre, lors de laquelle le candidat républicain affrontera la démocrate Kamala Harris.

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Cette affaire, l’une des quatre procédures pénales engagées contre Donald Trump, accuse l’ancien président américain d’avoir compromis la sécurité nationale en conservant des documents, notamment des plans militaires et des informations sur les armes nucléaires, dans sa résidence privée après la fin de son mandat, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l’exige la loi. Il est également accusé d’avoir tenté de détruire des preuves. Les chefs d’accusation les plus graves sont passibles d’une peine maximale de 10 ans de prison.

Sans se prononcer sur le fond de l’affaire, le juge Cannon s’est notamment appuyé sur la position exprimée par le juge conservateur de la Cour suprême Clarence Thomas dans la décision sans précédent de la plus haute juridiction du pays le 1euh Juillet, reconnaissant au président des États-Unis une large immunité pénale.

Le juge Thomas avait, dans une opinion concordante distincte, contesté la légalité de la nomination de M. Smith dans une autre affaire, la poursuite fédérale contre Donald Trump pour avoir tenté d’annuler illégalement les résultats de l’élection de 2020.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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