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un premier trimestre 2024 en hausse mais attention…

un premier trimestre 2024 en hausse mais attention…

En mars 2024, les ventes de voitures ont chuté pour la première fois par rapport à la même période un an plus tôt, avec -1,47% entre mars 2024 et mars 2023. Une première depuis 2021. Selon les chiffres de la PFA (Industrie automobile et mobilité), 180 024 voitures particulières neuves ont été immatriculées au troisième mois de l’année. Même si cette baisse n’est pas très significative, elle est attribuable à plusieurs facteurs. Déjà à cause du calendrier, avec le mois de mars qui comptait cette année deux jours ouvrables de moins. Selon François Roudier, directeur de la communication de la PFA, sans cela, nous serions à peu près au même niveau que l’an dernier.. Par ailleurs, dans le détail des ventes par marque, cette baisse pourrait être imputable à celles des marques (surtout françaises !) du groupe Stellantis.

Les gagnants et les perdants de mars 2024

La Peugeot 208 reprend sa place de leader.
La Peugeot 208 retrouve sa place de leader.©Peugeot

En effet, en mars 2024, Stellantis se débat avec une baisse de 8,78 %. Mais Peugeot et Citroën ont baissé respectivement de 12,9 et 17,7 % (25 389 et 13 529 voitures vendues) tandis que Fiat, dans une proportion bien moindre (4 878 voitures) a augmenté de 24,9 % ! Ainsi, en mars, Renault prend la première place du classement avec une hausse de 8,9% et 29 598 voitures vendues, devant Peugeot et Dacia. (-9,2% / 13 797 voitures) qui prend de peu la troisième place à Citroën (13 529 voitures).

A noter les très grosses hausses en mars 2024, toujours par rapport à mars 2023, pour Toyota (+ 44,8% / 11 577 exemplaires), Skoda (+45,5% / 4 438 exemplaires), Mercedes (+ 59,4% / 6 999 exemplaires) et Volvo qui s’envole , sans doute grâce à la sortie du petit EX30 en hausse de 128% (2 975 exemplaires). A l’inverse, les moins performants sont Nissan (-30,9% / 2 783 exemples), Mini (-31,1% / 2 455 exemples) et Tesla (-42,7 / 4 993 exemples).

Une légère hausse au premier trimestre 2024

La Renault Clio est 2ème des ventes au premier trimestre.© A. Krassovsky

Malgré cette légère baisse en mars, le premier trimestre 2024 confirme une hausse avec 444.903 immatriculations de voitures particulières neuves, soit une hausse de 5,71% par rapport à la même période de 2023. Le trio de tête des constructeurs automobiles est Peugeot (+1,7% / 68 023 unités vendues), Renault (+ 3,2% / 64 743 unités) et Dacia (+ 2,2% / 39 548 unités). Par ailleurs, Stellantis reste devant le groupe Renault, respectivement 138 324 (+7,5%) et 104 710 (+3,1%) voitures vendues.

Les 10 modèles les plus vendus au premier trimestre 2024 en France :

  1. Peugeot 208 : 28 624 exemplaires.
  2. Renault Clio : 22 973 exemplaires.
  3. Dacia Sandero : 21 205 exemplaires.
  4. Citroën C3 : 17 558 exemplaires.
  5. Peugeot 2008 : 13 046 exemplaires.
  6. Renault Captur : 11 657 exemplaires.
  7. Peugeot 308 : 11 470 exemplaires.
  8. Toyota Yaris : 8 841 exemplaires.
  9. Dacia Duster : 8 275 exemplaires.
  10. Toyota Yaris Cross : 8 100 exemplaires.

L’hybride dépasse l’essence, l’électrique progresse

Enfin, pour finir, zoom sur les énergies les plus choisies (essence, diesel, électrique, hybride…), toujours au premier trimestre 2024. Et non, pour la première fois ce n’est pas l’essence qui gagne, mais l’hybride ! Cela dit, ces chiffres prennent en compte à la fois les hybrides complets, les micro-hybrides et les hybrides rechargeables.. Les voitures à essence représentent 33,4% des ventes de voitures particulières neuves au premier trimestre 2024, en baisse de 5,1% par rapport à 2023, contre 36,8% pour les hybrides (+5,9%), dont les différentes technologies se répartissent comme suit : hybride 16,5% / micro-hybride 11,5% / hybride rechargeable 8,7%. La voiture électrique, quant à elle, croît moins qu’avant : + 2,6 % en un an, pour une part de marché qui s’élève à 18 % des voitures neuves vendues sur les trois premiers mois de 2024. Un résultat qui n’aurait cependant pas été pareil sans bail social…

Ceci dit, il faut néanmoins relativiser ce résultat positif, car on le doit encore au portefeuille de commandes de la fin de l’année dernière. Selon de nombreux responsables de marques, les prises de commandes de voitures neuves sont actuellement assez faibles. Reste à voir l’impact des différentes opérations nationales de rabais et de portes ouvertes au printemps.

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