Les amateurs de boxe olympique se sont retrouvés à Amos samedi dernier pour le premier gala en près de cinq ans en Abitibi-Témiscamingue. Pour l’occasion, nous avons offert une impressionnante carte de 18 combats mettant en vedette des pugilistes de la région et d’ailleurs au Québec.
L’Hôtel des Eskers était plein à craquer, raconte le promoteur de l’événement Paul « Paulo » Rivest. Nous avions prévu 250 chaises et il a fallu en rajouter 50 pour remplir tous les billets vendus
fait-il remarquer.
C’est donc dans une ambiance festive que les athlètes de la région ont été mis en valeur, dont Alexandre Rodewald-Gareau, du Club de boxe de Rouyn-Noranda, qui est monté sur le ring pour la première fois de sa vie.
Rencontré la veille du gala, il s’est dit calme et bien préparé. Le menuisier-menuisier professionnel se forme depuis quelques années. En fait, la boxe est une affaire de famille.
Mon grand-père était un boxeur professionnel, dit-il. Ça m’a toujours intéressé, j’ai essayé quand j’avais 16 ans la première fois, mais je n’étais pas sérieux. Cependant, depuis deux ans, je m’entraîne régulièrement, environ quatre entraînements par semaine.
Son grand-père peut être fier de lui, car le poids lourd a remporté son combat par arrêt de l’arbitre au deuxième tour samedi soir.
Je n’étais pas trop stressé le jour du combat, mais avant de monter sur le ring, là oui, j’étais nerveux, avoue Alexandre Rodewald-Gareau dans un sourire. En revanche, une fois le combat commencé, on n’entend plus rien et on se concentre sur l’adversaire. Au final, ça s’est bien passé, j’ai essayé de suivre le plan que nous avions préparé, mais mon adversaire poussait fort, alors je me suis ajusté.
Un autre pugiliste de Rouyn-Noranda, Derek Gauthier, s’est démarqué samedi soir. Malgré une défaite, il a reçu le trophée du combat du soir, lui qui montait aussi sur le ring pour la première fois. Un affrontement spectaculaire !
s’est empressé de dire Paulo Rivest.
Le titre de meilleur boxeur local est allé à Nathan St-Laurent.
A l’été prochain
La boxe d’Amos et de l’Abitibi est en bonne santé, selon le promoteur. Après les années difficiles du Covid-19, le Chez Paulo Boxing Club semble retrouver son lustre d’antan. Après la pandémie, j’avais environ 30 membres. Maintenant nous avons 70 ans
se réjouit Paulo Rivest.
Vu cet engouement pour le sport, il prépare un grand rendez-vous pour le mois d’août prochain. C’est très grand, mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Je peux dire que ce sera spectaculaire
il dit.
Il faudra attendre encore quelques semaines pour connaître les détails.
– Un texte de Marc-Olivier Thibault
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