un policier d’origine kanak porte plainte après avoir été frappé par des riverains
Il aurait été frappé à plusieurs reprises, avant de parvenir à appeler des collègues en renfort, selon les premiers éléments de cette affaire, révélés par la chaîne Nouvelle-Calédonie la 1ère.
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Un policier national d’origine kanak a porté plainte après avoir été frappé sur une barricade érigée parLes riverains, qui se présentent comme un « comité d’autodéfense » dans un quartier de Nouméa, a indiqué le parquet local, mercredi 5 juin.
Le policier en civil aurait eu une altercation samedi devant une barricade tenue par des habitants du quartier Tuband, à majorité d’origine caldoche. Les membres de ce comité d’autodéfense lui auraient interdit de pénétrer dans le quartier alors qu’il allait rendre visite à un membre de sa famille.
Il aurait ensuite été frappé à plusieurs reprises, avant de parvenir à appeler des collègues en renfort, selon les premiers éléments de cette affaire, révélés par la chaîne Nouvelle-Calédonie la 1ère.
Gil Brial (Les Loyalistes), vice-président de la province Sud, a reconnu être le premier à s’être rendu en Nouvelle-Calédonie, mais seulement après avoir été contacté par le comité de vigilance. Les témoignages recueillis par les médias locaux affirment que l’élu était sur place lors de l’altercation.
Le procureur de la République, Yves Dupas, a confirmé mercredi l’ouverture d’une enquête et assuré que « la justice (destinée) à faire la lumière sur cette affaire »qui s’est déroulé dans un contexte extrêmement sensible.
Dans un communiqué, les Loyalistes et le Rassemblement-Les Républicains ont contesté la version donnée par la chaîne de télévision publique. L’homme aurait simplement été « ceinturé en attendant l’arrivée de la police ». De plus, « L’adjoint de police concerné a délibérément insulté les voisins vigilants, essayant délibérément de leur tendre un piège »selon eux.