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« Un petit chagrin d’amour » (Basketball (M))

« Un petit chagrin d’amour » (Basketball (M))

« Quelles émotions avez-vous ressenties au buzzer de cette finale olympique, perdue contre les États-Unis ?
Ce n’était pas des regrets. (Il hésite) C’était de la tristesse, tout simplement. Un petit pincement au cœur. Je comprends ce qu’on a fait, le chemin qu’on a fait, ce n’est pas acquis, les efforts qu’on a faits… Ce n’est pas acquis d’avoir un groupe comme ça qui peut réagir, se remettre en question et surmonter les défis ensemble. Honnêtement, c’est tout ce que je retiens de cette campagne : l’amour qu’on a reçu des supporters, qu’on a pour le jeu, qu’on a entre nous, les coéquipiers et le staff. Après le match, en voyant cette médaille, je me dis aussi qu’on aurait pu faire mieux pour aider le classement des médailles de notre pays. (sourire).

« Si ce n’est pas cette année, ce sera l’année prochaine »

Les Américains semblaient accessibles, cela apporte-t-il encore plus de regrets ?
J’essaie de faire les choses tout le temps pour ne pas avoir de regrets. On a fait une belle performance. Je ne dirais pas que c’était du gâchis, on a réussi à faire quelque chose. Mais ça reste une médaille olympique. Rien n’est acquis, on ne sait pas quand ça va se reproduire. Je pense que je serai comme un enfant à la cérémonie de clôture et quand on ira voir les fans.

Oubliez-vous la défaite lorsque vous portez une médaille d’argent autour du cou ?
J’y pense moins, c’est sûr. J’essaie de comprendre que ce sont les Jeux Olympiques. J’ai beaucoup de rattrapage à faire sur les épreuves, les médailles dans les différentes disciplines. Je vais rattraper mon retard là-dessus.

Après cette médaille d’argent, que manque-t-il pour viser l’or olympique ?
Il faut apprendre, grandir et faire confiance à la nouvelle génération qui arrive, comme nous avons fait confiance à l’expérience cette année. Nous avons des diamants qui sortent de notre pays, nous avons toutes nos chances, si ce n’est pas cette année, ce sera la prochaine. Il faut continuer à être des chiens, à imposer notre rythme, comme nous l’avons fait tout au long de la compétition. Chaque fois que nous avons été nous-mêmes, personne n’a pu nous arrêter.

Voir les Américains faire la fête sur le court à Paris, cela vous donne-t-il envie de faire la même chose chez vous dans quatre ans à Los Angeles (JO 2028) ?
Oui, exactement !

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