Un père raconte comment il a sauvé son fils de 10 ans d’une morsure de vipère

C’est lors d’une pause sandwich, à 1 800 m d’altitude, que l’accident s’est produit. Julien, le petit garçon, a aperçu une grenouille dans un ruisseau et a tendu la main avant d’être mordu au doigt. « C’était très violent, très, très violent. Il hurlait de douleur », raconte son père, Patrick Albero. « Quand j’ai vu les deux traces de crocs sur ses doigts, j’ai compris que c’était une morsure de serpent. Très vite, dans les 10 minutes qui ont suivi la morsure, j’ai compris que c’était une vipère car elle a gonflé. »

« Il avait un gonflement important. »

Le père commence alors à redescendre et croise sur le chemin un randonneur qui tente de lui administrer une Aspivenine, en vain. Ensemble, les deux hommes continuent la descente, tandis que l’état du petit garçon se dégrade de plus en plus. « On a eu une heure de descente jusqu’à la voiture. Et pendant ce temps-là, il a commencé à perdre connaissance, à être inanimé, il a vomi… Je l’ai vu mourir. »

En arrivant au parking, Patrick Albero constate qu’il n’a toujours pas de réseau téléphonique. Il décide alors de prendre le volant et parvient finalement à contacter les pompiers qui lui donnent rendez-vous à la caserne la plus proche. Les secours lui prodiguent les premiers soins. Julien est finalement conduit à l’hôpital de Foix où on lui diagnostique une allergie au venin et un choc anaphylactique. « Il avait un gros gonflement sur tout le bras. Sa main ressemblait à une pomme de terre », ajoute son père.