LOU BENOIST / AFP
Vendredi 23 août, la disparition d’une para-athlète rwandaise a été signalée au commissariat de Saint-Ouen par son comité olympique. Photo d’illustration.
DIVERS – Elle était censée participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, ce mercredi 28 août à Paris. Mais cette athlète paralympique rwandaise est portée disparue depuis le 20 août, alors qu’elle venait d’arriver à Paris pour la compétition. Une enquête a été ouverte pour « disparition inquiétante », a indiqué ce mercredi le parquet de Nanterre, contacté par l’AFP.
Selon une source policière, le 20 août vers 19 heures, cette athlète olympique de volley-ball assis a quitté le camp de Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, où séjournait sa délégation, pour se rendre dans un restaurant. Elle n’est jamais revenue. Sa disparition a été signalée mardi vers 13 heures par le président du Comité olympique rwandais, a poursuivi la source, au commissariat de Saint-Ouen.
Le parquet de Nanterre, compétent pour l’hébergement de la délégation paralympique à Courbevoie, a confirmé ce mercredi matin « la saisine de la BRDP (Brigade de répression des crimes contre les personnes, ndlr) dans le cadre d’une enquête sur une disparition inquiétante ».
Elle devait concourir jeudi.
L’ambassadeur du Rwanda a été informé de cette disparition, et s’est rendu sur place, a précisé la source policière. L’athlète, membre de l’équipe de volley-ball assis, devait normalement disputer à partir de jeudi 29 août à 12h00, un match de poule contre le Brésil.
Une autre enquête sur une disparition inquiétante a été ouverte après que la famille de Mohamed El Aiyate, candidat aux dernières législatives et chauffeur de taxi pendant les Jeux olympiques, n’a plus donné signe de vie depuis le 23 août. L’homme de 57 ans avait par exemple été chauffeur de Zinédine Zidane. L’enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la brigade de gendarmerie d’Auneuil.
Un membre du personnel olympique cubain a également disparu en juillet, une situation qui n’a rien d’anormal étant donné que les athlètes cubains profitent parfois des grandes compétitions internationales pour demander l’asile à l’étranger et fuir leur pays.
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