L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce dimanche.
A Jénine, un Palestinien blessé attaché à un véhicule blindé de l’armée israélienne
Sur des images prises depuis une maison de Jénine, une grande ville du nord de la Cisjordanie, on voit un homme, avec un bras blessé, attaché en plein soleil au capot d’un véhicule blindé alors qu’il gravit une rue escarpée, lors d’une opération de l’armée israélienne samedi. Les autorités militaires israéliennes, qui expliquent cette scène choquante par un « arrêter », ont admis dimanche que leurs soldats avaient « ordres violés et procédures opérationnelles standard », que « le comportement (…) n’est pas conforme aux valeurs de l’armée israélienne », et qu’une enquête sera ouverte. L’homme, Moujahid Raed Abbadi, 24 ans, alors confié au Croissant-Rouge palestinien, est actuellement soigné à l’hôpital Ibn Sina de Jénine. Il a raconté à l’AFP que, blessé par balle deux heures plus tôt, des militaires sont arrivés près de lui, « lui a marché sur la tête, l’a frappé au visage, aux jambes ou aux mains blessées en riant », l’avoir « soulevé », « jeté à terre », Alors « jeté sur le capot brûlant d’une jeep ». Depuis le 7 octobre, la ville de Jénine et les camps de réfugiés qui la bordent, épicentre historique de la résistance palestinienne à la colonisation israélienne, sont la cible d’exactions et de raids aériens et terrestres meurtriers. Selon les autorités palestiniennes, au moins 553 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens ou des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël.
En Israël, nouvelle grande manifestation contre la guerre
Selon les organisateurs, la manifestation de samedi soir à Tel-Aviv a rassemblé 150 000 personnes. Des manifestants se sont couchés sur le sol recouvert de peinture rouge sur la place de la Démocratie pour protester contre « la mort de la démocratie ». Des pancartes portaient les slogans : « Ministre du crime » Et « Arrêter la guerre ». Les manifestants brandissaient des drapeaux israéliens, scandaient des slogans contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et exigeaient des élections anticipées. Il s’agit du plus grand rassemblement jamais organisé contre la gestion de la guerre à Gaza et l’incapacité du Premier ministre à négocier la libération des otages. L’attaque du Hamas du 7 octobre a fait 1.194 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. À ce jour, 251 personnes avaient été kidnappées et 116 étaient toujours détenues à Gaza – seules 75 seraient en vie. Selon les données du ministère de la Santé du Hamas, les opérations militaires israéliennes à Gaza ont fait jusqu’à présent 37 551 morts, pour la plupart des civils. Alors que le ministre de la Défense, Yoav Gallant, partait à Washington pour tenter d’obtenir le soutien de son allié américain, de plus en plus gêné par la poursuite de la guerre, de nouveaux bombardements ont eu lieu dimanche dans la bande de Gaza, à Rafah, dans la ville de Gaza. et au camp de Nousseirat.
Le Hezbollah affirme avoir lancé un « drone explosif » contre des casernes israéliennes
A l’autre bout du pays, le Hezbollah libanais a annoncé dimanche avoir lancé une « attaque aérienne avec un drone équipé d’explosifs » contre une caserne israélienne à Beit Hillel, dans le nord d’Israël, en réponse à la mort d’un leader du groupe islamiste libanais Jamaa Islamiya, proche du Hamas palestinien, tué dans une frappe israélienne dans l’est du Liban. L’armée israélienne a confirmé qu’un « Drone hostile lancé depuis le Liban » était entré dans le nord d’Israël mais a été intercepté et est tombé sans faire de victimes. Le mouvement pro-iranien a également publié une vidéo montrant ce qu’il présente comme des sites en Israël avec leurs coordonnées GPS, sans les identifier – quelques jours plus tôt, il avait posté des images du grand port israélien de Haïfa prises, selon lui, par un drone.