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Un objet non identifié en provenance d’Ukraine pénètre dans l’espace aérien polonais – Euractiv FR

Un objet non identifié en provenance d’Ukraine est entré dans l’espace aérien polonais lors d’un raid de bombardement russe sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, lundi 26 août, suscitant un débat sur la question de savoir si la Pologne aurait dû prendre des mesures pour l’intercepter.

Le général Maciej Klisz du commandement opérationnel des forces armées polonaises a confirmé que l’objet était entré dans l’espace aérien polonais après avoir été détecté par au moins trois stations radar.

Bien que l’objet ait été classé comme un objet aérien non identifié (UAO) et ait été placé sous « contrôle et surveillance complets »l’armée ne lui a pas tiré dessus.

Le lieutenant-colonel Jacek Goryszewski, porte-parole du commandement opérationnel des forces armées, a expliqué que la décision d’abattre l’engin était limitée par les exigences légales d’identification visuelle. En temps de paix, les militaires doivent vérifier un engin avant de l’abattre afin d’éviter de toucher accidentellement des biens civils.

Le vice-ministre de la Défense, Cezary Tomczyk, a soutenu la décision de l’armée, affirmant que l’objet était probablement un drone sans pilote.

L’armée a perdu le contact avec l’objet vers 7 heures du matin.

« Cependant, nous n’avons pas encore reçu la confirmation de la chute d’un objet aérien. »Le gouverneur de Lublin, Krzysztof Komorski, a déclaré à l’agence de presse polonaise qu’il n’y avait pour le moment aucune information sur une éventuelle explosion, ni sur des victimes ou des blessés.

En Pologne, le général à la retraite Roman Polko, ancien commandant de l’unité des forces spéciales GROM, a déclaré que la réaction de la Pologne pourrait être interprétée comme une faiblesse, une telle décision « envoyer un message au Kremlin selon lequel la Pologne pourrait être attaquée par temps nuageux parce qu’elle n’est pas prête ».

Il a appelé à « plus de courage et de bon sens » au lieu de « suivre des procédures qui bloquent ce qui (…) sert la sécurité du pays ».

« Que l’objet vise une infrastructure critique du côté ukrainien ou polonais, il n’a pas le droit de traverser la frontière polonaise. Il doit être détruit, car s’il tombe sur une maison ou toute autre propriété en Pologne, il tuera tout simplement nos citoyens. »il a souligné.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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