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Un nouveau traitement pourrait améliorer les taux de survie

Il s’agit de la forme la plus agressive du cancer du cerveau. Classé astrocytome de grade 4 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’incidence annuelle du glioblastome est de 3,27 cas pour 100 000 habitants. En France, quelque 3 500 personnes sont diagnostiquées chaque année. Cette maladie, dont la médiane de survie globale ne dépasse pas 15 mois, « demeure un défi clinique critique en raison de sa résistance aux traitements conventionnels (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie », scientifiques spécifiés du CRCI2NA (Université de Nantes, Université d’Angers, Inserm, CNRS).

« Lorsqu’on essaie de réimplanter la maladie, la souris ne la développe pas. »

Pour réduire le risque de récidive, ils ont développé un traitement avec un anticorps monoclonal marqué avec un isotope radioactif de l’astate, l’astate 211, « l’élément naturel le plus rare sur terre. » Cette dernière a ciblé une molécule de surface du glioblastome associée à l’agressivité tumorale, le « syndecan 1 ». Dans le cadre de travaux publiés dans la revue eBioMédecineles scientifiques ont administré le traitement dans le cerveau de souris femelles. « La biodistribution, l’efficacité, la toxicité, les réponses locales et systémiques ont été évaluées suite à l’application de ce protocole. »

Les résultats ont montré que la thérapie ciblée locorégionale avec l’anticorps monoclonal était efficace pour réduire les tumeurs orthotopiques et les sites tumoraux secondaires. Une autre découverte a été que le traitement a amélioré les taux de survie des animaux, atteignant jusqu’à 70 %. Selon les auteurs, une protection immunologique à long terme a été observée. « Lorsqu’on essaie de réimplanter la maladie, la souris ne la développe pas. Elle est protégée », a déclaré Emmanuel Garcion, directeur de recherche Inserm en neuro-oncologie. De plus, cibler le syndécan 1 a permis l’administration d’une faible dose avec un profil de toxicité minimal.

Test d’une thérapie ciblée locorégionale avec un anticorps monoclonal chez l’homme

« C’est un résultat extrêmement prometteur pour une application chez l’homme, qui démontre l’intérêt des radiopharmaceutiques et de la radiothérapie vectorisée. (…) Il faudra humaniser l’anticorps, étudier la toxicité du traitement… Le chemin est encore long mais les résultats laissent entrevoir un réel espoir. »

Ray Richard

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