Quinze mois après le Qatargate, qui a révélé les ingérences de plusieurs pays tiers au Parlement européen, un nouveau scandale vient d’éclater à Bruxelles, concernant cette fois l’influence russe au sein de l’Assemblée européenne.
A dix semaines des élections européennes, le gouvernement tchèque a annoncé mercredi avoir démasqué un réseau financé par Moscou pour diffuser de la propagande contre l’Ukraine via le site « Voice of Europe ». Le lendemain, le Premier ministre belge Alexander De Croo indiquait devant la Chambre des représentants belge que « la Russie a approché les députés européens mais a aussi payé pour promouvoir la propagande russe, ce sont des parlementaires qui reçoivent de l’argent ».