Empêtré dans l’affaire impliquant Oscar Jegou et Hugo Auradou, inculpés de viols aggravés, le XV de France pourrait être touché par un nouveau scandale après une soirée interdite de certains joueurs à l’issue de la tournée en Argentine.
« Un nouveau dérapage » pour le XV de France ? Les Bleus sont rentrés en France en début de semaine après une tournée très mouvementée en Argentine entre les propos racistes de Melvyn Jaminet et la mise en examen d’Oscar Jegou et Hugo Auradou pour viol aggravé. Mais l’équipe de France de rugby pourrait être touchée par une nouvelle « affaire ». Après la défaite lors du deuxième test-match face aux Pumas et avant de quitter le territoire argentin, les joueurs ont demandé à sortir pour profiter de leur dernière soirée. Mais cette demande a été refusée.
« Le soir du dernier match, il y a eu un dîner et un pot commun avec toutes les équipes à l’hôtel. Certains joueurs ont demandé à sortir, Jean-Marc Lhermet (vice-président de la FFR en charge du haut niveau) a dit non au capitaine Baptiste Serin », a expliqué le président de la FFR Florian Grill. Mais certains auraient bravé cette interdiction et se seraient permis une soirée à Buenos Aires après cette réception à l’hôtel, selon L’Equipe. « Si malgré tout il y a eu des sorties, c’est un faux pas de plus », a déclaré Florian Grill, quelque peu gêné.
Seuls quelques membres de l’équipe, qui n’avaient pas été retenus pour le match, avaient été autorisés à sortir malgré le contexte très difficile et les incidents survenus lors de cette tournée. « Les joueurs qui n’étaient pas retenus et pour qui la tournée était terminée sont venus me voir pour savoir ce qu’ils pouvaient ou ne pouvaient pas faire. Ils ont été autorisés à quitter l’hôtel, à aller manger au restaurant et à boire quelques verres en ville de manière contrôlée », a assuré Jean-Marc Lhermet.
Reste à savoir si les joueurs qui ont bravé l’interdiction seront sanctionnés, alors que Florian Grill a promis de « lourdes sanctions » pour ceux qui ne respecteraient pas le cadre fixé par la Fédération française de rugby. Ou si ces sanctions ne seront mises en place qu’à partir du prochain rassemblement, prévu en novembre, avec des tests-matchs contre l’Argentine, la Nouvelle-Zélande et le Japon.