Le CEA et les batteries ont une histoire qui dure depuis plus de vingt-cinq ans. Cela en fait le partenaire idéal pour développer les technologies de batteries qui équiperont les voitures électriques dans un futur proche. Après Renault pour son chargeur embarqué bidirectionnel, le fameux « V2G » (Vehicle to Grid) l’an dernier, c’est au tour de Stellantis de faire appel au centre de recherche français.
Un programme de cinq ans
Cette collaboration de recherche vise à créer un nouveau type de cellule, qui permettra d’obtenir de meilleures performances et une durée de vie plus longue tout en réduisant l’empreinte carbone. Bien entendu, à long terme, l’objectif est de rendre les batteries moins chères à produire et donc de faire baisser la facture du futur acquéreur avec une voiture électrique plus accessible. Pour Stellantis, il s’agit d’une nouvelle étape dans sa stratégie d’électrification baptisée Dare Forward 2030.. « Nous sommes convaincus que cette collaboration avec le CEA va accélérer l’arrivée de technologies de rupture en matière de cellules de batterie et ainsi soutenir notre objectif d’offrir des solutions de mobilité sûres, propres et abordables à nos clients »a déclaré Ned Curic, responsable de la recherche et du développement chez Stellantis. Dans sa déclaration, Stellantis indique que la recherche comprend également « le développement des piles à combustible ». L’hydrogène bientôt disponible chez le géant de l’automobile ? Pour rappel, cette technologie de carburant est en préparation pour les véhicules utilitaires.