un nouveau look et surtout le retour du diesel !

La suppression des moteurs thermiques sous le capot du Citroën Berlingo et de ses cousins ​​les Peugeot Rifter et Opel Combo en 2022 a littéralement brisé le cœur des familles à petit budget, et pour cause : en imposant une version électrique coûteuse incapable de rouler faute d’autonomie suffisante, Stellantis les a tout simplement invitées à aller voir ailleurs.

Mais le géant de l’automobile corrige le tir cette année en réintroduisant un diesel dans le compartiment moteur de ses dérivés utilitaires fraîchement restylés, à savoir le 1.5 BlueHDi, disponible en Versions 100 ch avec transmission manuelle et 130 ch avec transmission automatique.

Un lifting qui confère au Berlingo la nouvelle identité stylistique Citroën inaugurée par la dernière C3, avec notamment une nouvelle signature lumineuse en forme de crochets ainsi qu’un emblème à l’ancienne à l’avant. En termes de gabarit, le monospace offre toujours le choix entre une Châssis de taille M, 4,40 m de long, ou un XL offrant 35 cm de plus entre les pare-chocs, pour un coût supplémentaire de 1 000 €.

Des proportions qui garantissent un espace intérieur généreux typique d’un fourgon bien cubé, même dans cette version courte. Si la version de base Plus n’a qu’une seule porte latéral coulissant (côté passager), La finition Max en ajoute une deuxième à gauche. Pas si courante jusqu’à récemment : les vitres arrière montent et descendent (électriquement).

Exit les feux à deux étages rappelant le tout premier C5 Aircross, le Berlingo adopte le nouveau style Citroën avec des yeux rappelant ceux du dernier C3.

L’accès à l’arrière est également facilité par les grandes ouvertures, et il y a ici trois sièges indépendants, de tailles identiques et tous équipés de fixations Isofix, ce qui est pratique quand on a trois enfants à transporter, à condition de choisir des rehausseurs étroits. En revanche, les trois sièges ne coulissent pas.

L’espace aux jambes est correct pour les personnes de grande taille, mais la sellerie est un peu ferme et plate au niveau des sièges, tandis que les accoudoirs latéraux restent trop étroits. On apprécie néanmoins la présence de rangements dans les portières et, pour 700 € supplémentaires, le Berlingo ajoute un toit vitré avec bac transparent sur toute sa longueur.

Si la version courte n’offre pas moins d’espace dans l’habitacle que la version longue, son coffre lui offre 275 dm3. En effet, elle ne propose pas l’option sept places et emportera moins de bagages. Cela dit, avec 775 dm3 disponibles sous la tablette, il y a déjà de quoi faire. Et pour rappel, aucun SUV de ce gabarit n’en propose autant.

Des ressources dans le quartier et de l’insouciance.

Autre motif de satisfaction : la hauteur sous plafond permet d’accueillir un petit bac de rangement en hauteur (inclus avec l’option verrière). Malheureusement, celui-ci n’est pas facilement démontable lorsqu’il faut improviser une charge importante, le système étant vissé.

Question chargement, le Berlingo n’oublie pas ses gènes utilitaires : grâce à la deuxième rangée rabattable à hauteur du plancher, on obtient un très grand volume et une surface quasiment plane. Mieux encore, le dossier avant peut également être rabattu, du moins lorsque l’on n’a pas choisi l’option console centrale de rangement sur laquelle bute l’accoudoir gauche passager, indémontable sans tournevis.

Avec 775 dm3 disponibles sous la tablette, le coffre du Berlingo équivaut à celui du Renault Kangoo, mais le VW Caddy annonce un volume encore plus important. Les sièges arrière escamotables facilitent le chargement même s’ils ne forment pas un plancher parfaitement plat.

Fourni avec l’option toit vitré, le coffre de toit peut s’avérer pratique, d’autant que des trappes à l’avant permettent d’y accéder depuis la banquette, mais ne peuvent être retirées qu’avec un tournevis. La lunette arrière ouvrante facilite le chargement d’objets longs.

A l’avant, on retrouve le même tableau de bord que par le passé, avec néanmoins un volant redessinéun nouveau levier de vitesse miniatureun instrumentation numérique avec des graphismes révisés et le dernier système multimédia domestique, comprenant le Réplication sans fil de smartphoneplus réactif que par le passé, même s’il reste encore des progrès à faire. Il faut toutefois noter que sur cette XTR haut de gamme, les nouveaux sièges Advanced Comfort n’offrent pas le même moelleux que ceux des autres modèles de la marque.