« Un moteur thermique, même récent, reste un objet très peu performant »
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Pierre Jérémie, directeur des investissements chez Hy24, défend l’intérêt de la transition énergétique bas carbone dans l’entretien franceinfo du jeudi 24 octobre consacré à la souveraineté énergétique de la France à l’heure de la guerre en Ukraine et de celle de la fin annoncée des véhicules thermiques.
« Ce qu’offre la transition énergétique, ce sont des gains intrinsèques en efficacité !indique Pierre Jérémie, ingénieur des mines et directeur des investissements chez Hy24, dans l’exposé de franceinfo du jeudi 24 octobre consacré à la souveraineté énergétique de la France au moment de la guerre en Ukraine, et alors que leLes députés européens et les 27 États membres de l’UE ont constaté à l’automne 2023 un accord(Nouvelle fenêtre) sur la législation européenne qui prévoit la fin de la vente de véhicules neufs à motorisation thermique d’ici 2035.
« Passer d’un véhicule à moteur thermique à un véhicule à moteur électrique, alimenté par une batterie ou par une pile à combustible à hydrogène, poursuit l’ancienne directrice adjointe du cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, ça va d’un objet qui a une efficacité énergétique de 25%, c’est à dire que pour parcourir 25 kilowattheures, on brûle 100 kilowattheures d’énergie, à un autre objet qui a une allocation d’énergie assez critique. « environ 75 %. »
« On multiplie par trois la performance énergétique !, souligne Pierre Jérémie. À tel point que si vous preniez votre diesel et le brûliez dans une centrale électrique raisonnablement efficace, en transportant l’électricité sur des câbles pour recharger un véhicule électrique ou à hydrogène, vous resteriez plus efficace que si vous mettiez du diesel dans un moteur à combustion interne. »
« Il faut encore mesurer l’usage d’un moteur à explosion ; ça reste un objet vraiment très peu efficace, même les plus récents… »
Pierre Jérémiesur franceinfo
« Passer d’une chaudière à gaz à une pompe à chaleur, c’est aussi un gain trois fois supérieur, voire plus, conclut Pierre Jérémie. Le simple fait de passer à des modes bas carbone permet de gagner en efficacité énergétique et en performance. »
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