un mort et un blessé dans une attaque au couteau, l’assaillant abattu par la police
Un homme soupçonné d’avoir poignardé deux personnes sur les quais de Bordeaux dans la soirée du mercredi 10 avril, dont une mortellement, a été tué par des policiers alors qu’il tentait de fuir. «La piste terroriste semble désormais totalement écartée»cependant, a indiqué une source policière à l’Agence France-Presse (AFP).
« Il semble que le point de départ ait été une dispute liée à la consommation d’alcool des deux victimes des coups de couteau ». Des témoins ont également évoqué une bagarre qui aurait mal tourné selon un journaliste de l’AFP présent sur place. « Il n’y a eu aucun commentaire a priori islamiste de la part de l’auteur »a également déclaré une source proche de l’enquête.
Les victimes sont de nationalité algérienne. La personne tuée a une trentaine d’années, la personne blessée une vingtaine d’années, a précisé une source policière. Il n’y a pas « plus de soucis » concernant son pronostic vital.
Les motifs de l’attaque ni l’identité de l’agresseur ne sont pas connus, ont souligné des sources policières, précisant que les faits se sont produits peu avant 20 heures, dans le quartier très fréquenté du Miroir d’eau, sur les quais de Garonne.
Secteur fermé
Les passants se sont massés autour des lieux de l’attaque mais le périmètre a été rapidement bouclé par la police. La circulation des tramways, bus et vélos était interdite sur le pont de pierre au pied duquel l’agresseur a été abattu. Il restera fermé jusqu’à demain matin, selon l’opérateur de transports publics TBM.
Les passants se sont rassemblés autour des lieux de l’attaque, mais le périmètre a été rapidement bouclé. Des voitures de police et des camions de pompiers étaient toujours sur place vers 21 heures.
Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, le procureur de la République, Frédérique Porterie, et le préfet de région Etienne Guyot se sont rendus sur place, mais sans parler à la presse. « L’information judiciaire est en cours »a simplement déclaré sur X l’élu écologiste et le préfet, qui précise que « la zone restera bouclée par la police aussi longtemps que nécessaire ».