Un monde commun – Éditorial de Cathy Dos Santos – 24 septembre 2024
Publié le 24 septembre 2024
Publié le 24 septembre 2024
Le 13 septembre 2001, la cloche de la paix n’a pas sonné. Deux jours plus tôt, le monde avait assisté, sous le choc, à l’attaque du World Trade Center. À l’époque, Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations unies et défenseur du multilatéralisme, avait déclaré d’une voix atone : « Cette année, le rêve (de paix) a été mis en suspens. » Depuis, ce rêve s’est étouffé sous les décombres des conflits et des opérations militaires vengeresses qui plongent des régions entières dans le chaos. Plus récemment, l’agression russe contre l’Ukraine est devenue le prétexte d’une dangereuse course aux armements. Les atrocités commises par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, où l’écrasante majorité des victimes sont des femmes et des enfants sans lien avec les crimes commis par le Hamas, dépassent l’imaginable.
L’urgence commande de repenser les mécanismes multilatéraux pour prévenir les guerres et y mettre fin. Ce n’est pas un vœu pieux. C’est un impératif, alors que s’ouvre l’Assemblée générale de l’ONU. L’explosion à la frontière libanaise menace d’embraser tout le Moyen-Orient. Après avoir recouru au terrorisme de masse sur le sol étranger, Benjamin Netanyahou et son cabinet de fanatiques poursuivent leur entreprise mortifère. Cette escalade est insupportable, tout comme la complicité des puissances occidentales. En refusant de condamner le gouvernement israélien, en continuant de lui fournir armes et munitions, elles alimentent les « deux poids, deux mesures » qui exaspèrent les peuples du monde.
Le « rêve de paix » ne deviendra réalité que si les relations internationales sont repensées pour jeter les bases d’un nouvel ordre mondial soucieux de l’intérêt général et de la protection de la planète. C’est le sens du Sommet du Futur présidé par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. C’est aussi la demande formulée par les pays du Sud, exaspérés par l’hégémonie d’une poignée d’États qui dictent leur loi en fonction de leurs propres intérêts.
Avant de partir, une dernière chose…
Contrairement à 90 % des médias français d’aujourd’hui, L’humanité ne dépend pas de grands groupes ou de milliardaires. Cela signifie que :
- nous vous apportons des informations impartiales et sans compromis. Mais aussi que
- nous n’avons pas ne disposent pas des ressources financières dont bénéficient les autres médias.
Une information indépendante et de qualité a un coûtPayez-le.
Je veux en savoir plus
New Grb1