Une militante du groupe Food Riposte a couvert le tableau Les Coquelicots de Claude Monet, ce samedi 1er juin au musée d’Orsay, à Paris. Elle a collé une version « cauchemardesque » et futuriste de l’œuvre sur l’original.
« C’est ce tableau cauchemardesque qui nous attend si aucune alternative n’est mise en place ! A +4°C, l’enfer nous attend», a déclamé un militant écologiste de la Riposte Alimentaire, ce samedi 1er juin, au musée d’Orsay, à Paris. Elle a été arrêtée après avoir collé une version alternative des Coquelicots de Claude Monet sur l’œuvre originale.
Selon la police, cette jeune femme a « recouvert » ce tableau qui représente des promeneurs avec des parapluies dans un champ de coquelicots en fleurs, puis « a collé ses mains à l’œuvre ». Une vidéo publiée sur
Le militant était vêtu d’un t-shirt portant l’inscription « +4°C », en référence à la hausse des températures prévue par le gouvernement en France à cette date. « Nous sommes Food Response, nous exigeons la mise en place de la Sécurité Sociale et de l’alimentation. Il nous faut une alternative qui réponde à l’urgence sociale et climatique », a-t-elle déclaré.
ACTION EN COURS – PARIS
Samedi 1er juin, 10h
Un citoyen impliqué dans la campagne Food Response a recouvert le tableau « Les Coquelicots » d’une version cauchemardesque du même tableau, représentant un champ de coquelicots en 2100. #A22Réseau #FoodRiposte (1) pic.twitter.com/SpHbfuTI0r
– Riposte Alimentaire (@riposte_alim) 1 juin 2024
Une grande partie de l’Inde serait déréglementée, ce qui aurait un impact considérable sur son agriculture. « La liste de ces cas effrayants pourrait être très longue », ajoutent les militants.
Ces derniers dénoncent un « système agricole productiviste et écocide », responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre et « une surexploitation des ressources en eau douce » selon eux.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a dénoncé une action des « iconoclastes » sur son compte X. « Cette destruction de l’Art par des délinquants ne peut en aucun cas être justifiée. Il faut que ça cesse ! », a-t-elle déclaré, ajoutant avoir « contacté le ministre de la Justice pour une politique pénale adaptée à cette nouvelle forme de délinquance qui s’attaque à l’aspect le plus noble de notre cohésion : la culture ! »
Le mouvement écologiste avait déjà revendiqué le jet de soupe sur le verre protégeant la Joconde au Louvre en janvier, puis contre le tableau Le Printemps de Monet au Musée des Beaux-Arts de Lyon, en février. En avril, deux militants soupçonnés de vouloir passer à l’action avaient été interpellés à l’entrée du musée d’Orsay puis, début mai, d’autres avaient placardé des affiches autour de La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, exposée au Louvre.