Un message de soutien aux actes de sabotage sur le réseau SNCF, signé par « une délégation inattendue », a été reçu ce samedi par plusieurs médias.
« Ils appellent ça une fête ? »
Il justifie les actions et critique les Jeux olympiques de Paris (26 juillet – 11 août) en recourant à une dialectique utilisée par les militants de l’ultra-gauche anarchiste. « Ils appellent ça une fête ? Nous, on y voit une célébration du nationalisme, une gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les Etats », est-il écrit.
Le message débute par un titre : « Réclamation pour sabotage des lignes TGV quelques heures avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 ». Toutefois, aucun détail sur les actions menées n’est fourni. Il ne s’agit donc « pas d’une réclamation à proprement parler », selon une source proche du dossier, mais plutôt d’un message de soutien au sabotage, pour s’en féliciter.
«Rien de bien grave», selon une autre source proche du dossier.
Selon La Provence, qui a reçu le message par courrier électronique, le courriel a été envoyé via la plateforme Riseup. Riseup se définit comme « une société fournissant des outils de communication en ligne pour les individus et les groupes qui militent pour un changement social libérateur ».
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles à fibre optique courant à proximité des voies et assurant la transmission d’informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages, etc.) ont été sectionnés et incendiés à divers endroits du réseau de la ligne TGV. Une opération «bien préparée», organisée par «la même structure», selon une source proche de l’enquête. Le sabotage s’est produit quelques heures seulement avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu, certains de rejoindre la capitale, d’autres de partir en vacances, provoquant un immense chaos dans les gares tôt vendredi matin.
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