Un médaillé américain se réjouit de la gratuité des soins de santé au village olympique

Au sein du village olympique, un centre médical permet aux athlètes de bénéficier de soins de santé gratuits. La joueuse de rugby américaine Ariana Ramsey, médaillée de bronze, s’en étonne sur Tik Tok.

Après le muffin au chocolat, c’est au tour du centre médical du village olympique d’être à l’honneur. Sur Tik Tok, l’Américaine Ariana Ramsey, rugbyman médaillée de bronze aux JO de Paris 2024, vante les soins gratuits que reçoivent les athlètes au village olympique situé à Saint-Denis.

« Non seulement nous avons de la nourriture gratuite au village olympique, mais nous avons des soins dentaires gratuits, des soins de santé gratuits », s’émerveille, ravi, le champion de rugby à 7.

« Je viens tout juste de passer un frottis, et c’était gratuit », ajoute-t-elle, précisant qu’elle prévoit également d’aller chez le dentiste et de passer un examen de la vue la semaine prochaine. « C’est quoi ce bordel ?! », s’exclame l’athlète devant ses plus de 4 500 followers.

« Bienvenue en France »

Dans les commentaires de cette vidéo vue plus de 61 000 fois, les internautes soulignent la « chance » du rugbyman.

«Bienvenue en France» peut être lu plusieurs fois.

Aux Etats-Unis, les soins de santé coûtent cher. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, les soins de santé représentent un investissement de 10 600 dollars par personne (plus de 9 700 euros), soit en moyenne deux fois plus que dans les pays européens, note Le Monde.

Le Centre de santé du village olympique, installé dans une polyclinique, a été créé grâce à une convention de coopération entre Paris 2024 et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il permet aux 10 500 athlètes olympiques, ainsi qu’aux 4 500 athlètes paralympiques, d’accéder gratuitement à des consultations en médecine du sport, cardiologie, gynécologie et ophtalmologie. Les premiers soins y sont également prodigués. En cas de problème de santé plus grave, les athlètes sont redirigés vers les établissements de l’AP-HP en région parisienne.