Un magasin Lidl du Val-d’Oise épinglé pour pratiques commerciales trompeuses
Par Thomas Hoffmann
Publié le
23 avril 24 à 22h56
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Après les restaurants et les marchés, c’est au tour de grandes marques de distribution être dans le viseur des services de la préfecture du Val-d’Oise. Depuis le début de l’année, les contrôles se multiplient dans différentes grandes surfaces du département. Pour assurer leorigine des produits et application de la loi Egalimcensé garantir la rémunération des agriculteurs, mais aussi vérifier que les règles d’étiquetage sont bien respectés.
Dans le cadre de leurs missions de protection des consommateurs, les inspecteurs du Direction départementale de la protection des populations du Val-d’Oise (Ddpp 95) et le chef du service de protection des consommateurs a investi le magasin Lidl d’Eaubonne.
Défaut d’étiquetage
Leur objectif du jour, s’assurer que les commerçants n’utilisent pas publicités trompeuses et que le les prix étaient clairement affichés. Une inspection surprise qui a suivi rapport de deux clients avoir alerté la Ddpp pour des promotions qui n’étaient pas respectées en caisse.
Les inspecteurs de la Ddpp 95 ont rapidement vérifié que de nombreux produits présents dans les rayons n’étaient pas étiquetés. Au total, ils ont noté 38 références sans affichage de prix. Mais leur découverte ne s’est pas arrêtée là.
Prix plus élevés à la caisse
Après avoir réalisé une opération « panier – prix », consistant à choisir 60 articles habituels et à vérifier, lors du passage en caisse, la concordance entre le prix affiché et le prix facturé au consommateur, ils ont constaté que 16,66% des références contrôlées présentaient des anomaliestout cela au détriment du client.
Sanction administrative
Une procédure de sanction administrative (amende) a ainsi été engagée à l’encontre du magasin Lidl, les services de la préfecture ayant également dressé un procès-verbal pour pratiques commerciales trompeuses.
Depuis début 2024, 55 contrôles de ce type ont été réalisés dans le Val d’Oise.
Trente établissements ont présenté des anomalies en matière d’alignement des prix, qui ont donné lieu à neuf sanctions administratives (amendes), une poursuite pénale, deux injonctions et vingt avertissements.