Un lycéen de 17 ans accusé d’avoir « apposé publiquement un acte de terrorisme »
L’étudiant a été interpellé jeudi matin près de Nantes, au lendemain de l’envoi de messages dans lesquels il menaçait de poignarder son professeur.
Le lycéen de Loire-Atlantique accusé d’avoir diffusé des menaces de mort contre un professeur via le service de messagerie Telegram a été mis en examen pour « excuses publiques pour un acte de terrorisme » Et « menaces de mort », L’élève de 17 ans du lycée de Rezé, près de Nantes, a été interpellé jeudi matin après que ces messages ont été repérés par les services de renseignement, a annoncé samedi le parquet de Nantes.
« Lors de sa garde à vue, l’intéressé a reconnu certains faits mais pas l’intention d’agresser physiquement son professeur. »a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul. Alors que le parquet avait requis le placement en garde à vue de l’adolescent, « Le juge d’instruction a saisi le juge des libertés et de la détention, qui a néanmoins choisi de ne pas placer le jeune homme en détention, préférant le placer dans un foyer de protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) extérieur au département. » de Loire-Atlantique, a-t-il ajouté. Le parquet « a fait appel de cette décision »a déclaré Renaud Gaudeul.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’élève de terminale du lycée Jean Perrin de Rezé a indiqué sur le réseau social « qu’il avait prévu de « tirer dans la jugulaire » d’un de ses professeurs le lendemain, tout en se présentant comme un adepte du mouvement État islamique »a détaillé le procureur de la République de Nantes.
Lors de la perquisition effectuée au domicile du jeune homme de 17 ans, inconnu de la police et de la justice, un drapeau de l’Etat islamique, deux couteaux, dont l’un a été récupéré le jour même, et un pistolet airsoft ont été retrouvés. Il avait été présenté vendredi au parquet pour des accusations « apologie publique d’un acte de terrorisme commis au moyen d’un service de communication au public en ligne et menaces de mort contre une personne chargée d’une mission de service public ».
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