« Les Espions de la Terreur », une série de M6, plonge au cœur de l’enquête menée par les services de renseignement français après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Les espions de la terreurune mini-série événement M6 programmée à partir du 12 novembre 2024, plonge les téléspectateurs dans l’enquête intense et secrète menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) pour traquer les commanditaires de l’attentat. terribles attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Réalisés par Rodolphe Tissot et créés par Franck Philippon, ces quatre épisodes de 52 minutes proposent un voyage dans l’ombre des services secrets.
A travers les destins croisés de plusieurs agents, incarnés par Rachida Brakni, Fleur Geffrier, Vincent Elbaz et Pierre Perrier, la série s’attache à montrer au plus près la réalité du travail de ces hommes et femmes de l’ombre, soumis à une pression extrême après ces événements traumatisants. On suit ainsi des personnages inventés comme Lucie (Fleur Geffrier), une analyste déterminée à la DGSI, prête à tout pour faire avancer l’enquête, Malika (Rachida Brakni), une experte aguerrie à la DGSE, et Vincent (Vincent Elbaz), un grand cherchant à recruter une source pour infiltrer des réseaux jihadistes bien réels.
Une histoire captivante et réussie d’événements réels
Les espions de la terreur est directement adapté du livre d’investigation éponyme du journaliste Matthieu Suc, paru en 2018. L’auteur a recueilli des témoignages d’agents, de magistrats et de personnalités politiques pour reconstituer en détail la traque des terroristes et la course contre-montre pour éviter de nouveaux attentats. La série se veut la plus fidèle possible à cette réalité, tout en explorant l’impact psychologique sur ces agents, dont le travail crucial reste méconnu du grand public.
Évidemment, tout n’a pas été parfaitement calqué sur l’histoire vraie jusque dans les moindres détails. Dans 20 Minutes, le réalisateur Rodolphe Tissot affirme avoir joué sur une « crête entre documentaire, fiction et réalisme ». « C’était important pour nous de montrer les choses telles qu’elles se passaient », assure-t-il. « Nous ne travaillons pas sur la plausibilité, comme cela peut être le cas Le Bureau des Légendesmais la réalité. »
Les espions de la terreur propose plusieurs séquences « très proches de la réalité » de ce qui s’est passé, comme la scène de l’arrestation de Salah Abdeslam. « La DGSE et la DGSI ont lu le scénario, il n’y a pas eu de censure de leur part. Leur volonté était plutôt de nous guider au cas où nous ferions fausse route et de faire en sorte qu’on ne mette personne en danger », assure le producteur Alexandre Boyer. « Nous avons apporté des modifications pour protéger les sources et les personnes qui existent réellement. C’est le cas de Minotaure, qui vit actuellement sous protection policière », indique-t-il au quotidien gratuit.
Devons-nous regarder Les espions de la terreur ?
Au lendemain des attentats les plus meurtriers sur le sol français, Les espions de la terreur donne également quelques informations sur les commanditaires des attentats, de Salim Benghalem, premier Français à figurer sur la liste des terroristes les plus recherchés par les États-Unis, à Abdelhamid Abaaoud, cheville ouvrière de la vague d’attentats en Europe, en passant par Oussama Atar, qui piloter les attentats de Paris et de Bruxelles depuis la Syrie.
Les premiers avis sur la série sont très positifs, vantant une histoire captivante et une plongée réussie dans les arcanes de l’antiterrorisme. Pour Télérama, la série est « efficacement menée et solidement nourrie » tandis que Le Parisien évoque « un rythme intense à la manière de Zero Dark Thirty ». Télé 7 Jours souligne la « note de légèreté » apportée par le duo Vincent Elbaz/Rachid Guellaz.