Un magistrat fédéral a exigé que l’administration Trump organise le retour aux États-Unis d’un migrant vénézuélien expulsé et emprisonné à Salvador à la mi-mars, alors qu’il bénéficiait d’une protection juridique contre l’expulsion.
Dans une décision rendue mercredi, la juge Stephanie Gallagher ordonne au gouvernement du gouvernement « »faciliter»» Le rapatriement de ce jeune migrant vénézuélien de 20 ans.
Ce dernier avait été incarcéré incarcéré à Salvador à la mi-mars, alors qu’il bénéficiait d’une protection juridique contre l’expulsion.
Homme avait quitté le Venezuela alors qu’il était encore mineur et vivait aux États-Unis depuis plusieurs mois. Il avait été protégé de toute expulsion depuis novembre grâce à un accord avec les autorités, en attendant l’examen de sa demande d’asile.
Selon le juge, ce statut justifie qu’il est renvoyé aux États-Unis en attendant la décision sur sa demande.
Depuis son retour à la présidence en janvier, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale un pilier de sa politique, dénonçant un « »invasion»» du pays par « »criminels de l’étranger»»et en grande partie des opérations d’expulsion de médias.
L’utilisation controversée d’une loi de 1798
À la mi-mars, le président républicain s’est appuyé sur une ancienne législation de 1798 « »ennemis étrangers« , Un texte jusqu’à présent réservé aux contextes de guerre pour justifier l’arrestation de plus de 250 migrants.
L’utilisation de cette loi a suscité de multiples litiges juridiques. Les avocats de certains expulsés disent que leurs clients ne sont liés à aucun gang, n’ont commis aucun crime et n’ont été ciblés qu’en raison de leurs tatouages.
Face à la controverse, la Cour suprême a décidé samedi de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, les expulsions des migrants vénézuéliens au Salvador sur la base de cette loi du XVIIIe siècle.
La Maison Blanche est désormais engagée dans une confrontation locataire avec le pouvoir judiciaire.
Bien que « »erreur administrative»» a été reconnu dans son cas, et qu’un juge a demandé à « »faciliter»» Son retour, les autorités américaines refusent de la réadmettre. Ils l’accusent sans preuve tangible d’être affilié à un gang, malgré son statut de père marié à un citoyen américain, disant qu’il « »ne reviendra pas»» sur le territoire.