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Un journaliste américain condamné à 16 ans de prison en Russie et Trump comme sauveur ?

Avez-vous manqué les derniers développements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes vous fait le point chaque soir. Entre déclarations fortes, avancées sur le front et bilan des combats, voici l’essentiel des informations de ce vendredi 19 juillet.

Les nouvelles du jour

A l’issue d’un procès sommaire, le journaliste américain Evan Gershkovich, correspondant du le journal Wall StreetLe journaliste, qui a toujours clamé son innocence, a été condamné ce vendredi à seize ans de prison. Le reporter, qui a toujours clamé son innocence, a été accusé d' »espionnage » sans aucune preuve réelle. Sa famille, ses amis et la Maison Blanche ont dénoncé une affaire montée de toutes pièces. Les Etats-Unis ont indiqué dans la foulée travailler « dur » pour qu’il soit libéré.

Le journaliste de 32 ans devra purger sa peine dans une colonie pénitentiaire à « régime sévère », c’est-à-dire des conditions de détention très strictes par rapport au « régime normal ».

Dans un communiqué de presse, le le journal Wall Street fustige une condamnation « scandaleuse », tandis que l’ONG Reporters sans frontières dénonce « un nouvel exemple flagrant de prise d’otages inacceptable ». Le président du Parlement européen parle de « simulacre de procès ».

Le nombre du jour

5Le nombre de victimes tuées dans des frappes aériennes. Deux civils sont morts ce vendredi matin dans la région de Kherson, bombardée par l’armée russe. Cinq personnes, dont un secouriste de 26 ans, ont été blessées dans l’explosion d’un drone. La jeune femme intervenait pour aider les victimes.

Au moins trois autres personnes, dont un enfant, ont été tuées dans une frappe russe sur la ville de Mykolaïv, dans le sud du pays, qui visait une zone résidentielle.

Citation du jour

 » Je mettrai fin à toutes les crises internationales créées par l’administration actuelle, y compris la terrible guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’aurait jamais eu lieu si j’avais été président. »

Sauvé par la « grâce de Dieu », Donald Trump s’est senti doté d’ailes. Dans un discours apocalyptique prononcé lors de la convention républicaine de Milwaukee, l’ancien président, qui lorgne à nouveau la Maison Blanche, a promis de mettre fin aux guerres, dont celle en Ukraine. Il a en même temps dénoncé un monde qui, selon lui, est « au bord d’une troisième guerre mondiale ».

La tendance du jour

Volodymyr Zelensky, invité vendredi à Londres à une réunion extraordinaire du cabinet, a une nouvelle fois appelé ses alliés à lever les « restrictions » imposées à son pays sur l’utilisation des armes occidentales contre la Russie.

Le président ukrainien est devenu le premier dirigeant étranger à s’adresser en personne aux ministres britanniques depuis 1997. Accueilli par une ovation debout, Zelensky a appelé Keir Starmer, le nouveau Premier ministre, à « faire preuve de leadership » afin que le Royaume-Uni puisse montrer l’exemple. « Nous avons besoin de cette étape, une étape qui forcera la Russie à rechercher la paix », a-t-il déclaré.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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