un joli bijou, mais une bague connectée qui a tout à prouver
Nous avons mis la main sur la Galaxy Ring, la première bague connectée de Samsung. Son design, marqué par une grande légèreté et un aspect bijou, est plutôt séduisant, mais certaines limitations (absence de NFC ou de moteur haptique) posent déjà question.
En amont du Galaxy Unpacked, où étaient présentées la Galaxy Watch Ultra, les Galaxy Buds 3 Pro, le Z Fold 6 et le Z Flip 6, sans oublier le Galaxy Ring, tout nouveau produit du géant coréen. Et nous avons pu mettre la main sur ce dernier. Voici nos premières impressions.
Une bague extrêmement légère
La première impression est que Samsung a pris soin de travailler le design de sa montre. Non pas que le facteur de forme La montre-bracelet Ring est peut-être très différente de l’Oura et des autres Circular, mais le coréen se devait d’être impeccable sur ce point, ne serait-ce que pour souligner son savoir-faire par rapport aux acteurs traditionnels du marché. Sur ce point, ce qui frappe, c’est l’extrême légèreté de la Ring. Elle pèse entre 2,3 g et 3,2 g, une variation importante qui est la conséquence des neuf tailles possibles sur l’accessoire.
Cela confirme aussi le fait qu’il ne faut pas se tromper dans le choix de sa bague, sous peine de le regretter. Trop lâche, elle risque de flotter sur le doigt, voire de tomber et de se perdre. Trop serrée, elle devient vite inconfortable, surtout lorsqu’il faut la retirer. Heureusement, Samsung dispose d’un outil permettant de trouver rapidement la « taille de doigt ». Mais là encore, on touche à l’une des limites intrinsèques de l’accessoire : si un jour, pour une raison ou une autre, vous décidez de changer de doigt, il n’est pas certain que la taille choisie conviendra.
Mais pour le reste, le poids plume de cette bague en titane est un véritable atout et il est même surprenant de constater sa capacité à se faire oublier. On ne ressent pas, par exemple, la présence des différents capteurs (deux pour le rythme cardiaque, un pour la température, comme chez Oura, sans oublier la présence d’un accéléromètre) sur la partie intérieure de l’accessoire, comme on aurait pu le craindre.
La carte du joyau est jouée à fond
Cela étant dit, la bague reste relativement épaisse (7 mm de hauteur, 2,6 mm d’épaisseur), ce qui se remarque particulièrement lorsque l’on serre les poings. La marque a choisi de creuser une légère rainure pour la rendre concave, un choix qui contribue probablement à limiter l’impression d’épaisseur et n’est pas désagréable lorsque l’on passe le doigt dessus.
Samsung joue également le côté classe sur les coloris choisis : or, argent et noir mat. Ce dernier, très sobre, transforme la montre en une bague très polyvalente, tandis que les coloris or et argent jouent davantage la carte de la joaillerie et de la brillance.
L’aspect bijou ressort également grâce au boîtier de recharge, appelé « boîtier de charge » par la marque. Il se présente sous la forme d’un boîtier transparent à l’intérieur duquel se trouve un cylindre en plastique dans lequel caler la bague. Lorsque le boîtier s’ouvre, des LED s’allument autour de la bague dans une courte animation.
Pas de Samsung Pay ni de NFC : une véritable épine dans le pied
S’il est facile d’imaginer surveiller son sommeil grâce à la Ring de Samsung, on comprend mal pourquoi le constructeur a décidé de se passer de la technologie NFC sur sa Ring. Fonctionnalité présente sur la majorité des smartphones et montres connectées récents, le paiement sans contact manquera cruellement à la Ring, d’autant que ses principaux concurrents ne s’en passent pas.
L’autre fonctionnalité qui manquera à la bague intelligente de Samsung est un moteur haptique. En effet, la Ring est incapable de vibrer, son seul moyen d’interagir avec son porteur se fait via les LED de ses capteurs FC, dans la partie intérieure de la bague. Inutile lorsqu’elle est au doigt, cette option permettrait à la bague d’être plus visible lorsque son propriétaire la cherche. Une option qui peut également être complétée par la fonctionnalité « Find my » si besoin.
Cette absence de moteur haptique rend les interactions très limitées. Inutile d’espérer par exemple une fonction de réveil intelligent, comme sur les montres ou les bracelets connectés. C’est d’autant plus regrettable que le Ring se présente comme un tracker de sommeil de premier ordre, capable de se faire oublier la nuit, mais aussi d’utiliser l’IA de Samsung pour affiner ses analyses.
Un mot sur le prix
Annoncé à 449 euros (ou 19 euros pour 24 mois), le Galaxy Ring risque de faire parler de son prix. Le prix moyen des bagues connectées tourne actuellement autour de 300 euros. Voir Samsung viser plus haut compte tenu de son standing n’est pas vraiment surprenant, mais on aurait aimé que le constructeur le fasse avec quelques arguments en main. Pour l’instant, le Ring ne fait rien de plus que ses concurrents. Peut-être fait-il mieux certaines choses, seul le test le dira, mais il souffre pour l’instant de la comparaison, ce qui n’est pas le meilleur moyen de bousculer un marché naissant.
La pertinence de ses mesures, la qualité de ses analyses et son intégration plus ou moins réussie dans l’écosystème Samsung et notamment dans la partie intelligence artificielle seront autant d’éléments qui nous permettront de dire si la Ring est une bague connectée bien conçue ou un tracker de sommeil hors de prix.
Bague Galaxy au meilleur prix Prix de base : 449 €
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