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Un jeune joueur du Stade Rennais condamné à deux ans de prison avec sursis

Un jeune joueur du Stade Rennais condamné à deux ans de prison avec sursis

Ce vendredi 23 août, un jeune joueur professionnel du Stade Rennais a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour l’homicide involontaire d’un piéton. Ce dernier est décédé après avoir été renversé par la trottinette du jeune homme de 18 ans.

Une triste affaire. Le 18 juin, dans le centre de Rennes, Stéphanie Cadeau a été percutée « violemment » par un scooter conduit par un joueur professionnel de 18 ans du Stade Rennais.

Malheureusement, la mère de deux enfants, âgée de 51 ans et blessée à la tête lors d’une chute, est décédée six jours plus tard à l’hôpital. Ce vendredi, la jeune femme a été condamnée à deux ans de prison avec sursis à Rennes.

« Je regrette d’avoir fait ce choix »

La présidente du tribunal, Marianne Gil, a suivi les réquisitions du procureur en condamnant le jeune footballeur à deux ans de prison avec sursis et en le déclarant pleinement responsable des faits. « Vous avez ces deux ans de prison qui pèsent sur votre tête depuis cinq ans », a insisté la présidente de l’attaquant et espoir du club rennais.

Présent sur place et vêtu d’un polo blanc et d’un pantalon noir, le jeune homme de 18 ans a exprimé ses regrets à la famille. « Je regrette d’avoir fait ce choix d’emprunter ce trottoir et d’avoir fait ce choix de la dépasser », a-t-il reconnu à la barre.

Conscient de ses actes, le jeune espoir du football français a reconnu son erreur. « Avec le recul, c’était un comportement dangereux et je me dis que tout cela aurait pu être évité. C’était un choc. Je repense à cette dame, à la vie qu’elle aurait pu avoir, et au fait que tout cela aurait pu être évité », a reconnu le jeune joueur rennais.

« C’est toi qui n’étais pas à ta place »

Mais cela n’a pas suffi à Lucie Cadeau, la sœur de la victime, présente à l’audience. Cette dernière s’est adressée au prévenu à l’invitation du président et a défendu la victime, productrice de festivals et bien connue dans les milieux culturels rennais.

« On avait bien compris que tu étais une étoile montante du football français. Mais ma sœur n’était pas n’importe qui. Elle a élevé seule ses deux enfants et a employé des centaines de personnes… Ma sœur n’a pas eu à se forcer. C’est toi qui n’étais pas à sa place », dit-elle d’une voix tremblante.

En revanche, pour le représentant du ministère public, Hubert Lessafre, ce « jeune homme a tué, mais il ne l’a pas voulu. Mais tous ses actes ont conduit à cette mort ».

« Nous avons devant nous un garçon dont la vie ne sera plus jamais la même et qui portera le poids de cette culpabilité toute sa vie », a plaidé Me Armando Frignati, l’avocat du joueur. « C’est d’abord et avant tout un accident. Oui, il est responsable, oui, il est coupable. Mais c’est un accident », a ajouté l’avocat.

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