Ce dimanche 28 juillet 2024 dans l’après-midi, sur la place Cassanyes à Perpignan, la victime, âgée d’une vingtaine d’années, qui n’avait ni permis ni assurance, et qui n’avait pas mis sa ceinture de sécurité, aurait pris la fuite après avoir refusé de se soumettre à un contrôle des forces de l’ordre. Quelques kilomètres plus loin sur l’avenue Maréchal Joffre, un choc contre une camionnette en stationnement lui coûterait la vie. Le procureur de la République de Perpignan, Jean-David Cavaillé, fait le point sur l’enquête.
Lors de l’intervention des forces de l’ordre, de la police nationale et de la police municipale, et des secours, l’avenue Joffre à Perpignan était fermée dans les deux sens de circulation en début d’après-midi. Des voitures de police créaient un périmètre de sécurité non loin du stade Aimé-Giral.
Après la collision mortelle et devant la forte émotion sur place, de nombreux riverains se sont rendus sur les lieux du drame. A plusieurs reprises, et alors que les véhicules accidentés étaient évacués des lieux, le ton est monté entre les badauds et les policiers présents sur place, séparés par des bandes de signalisation.
Parallèlement, des membres de la communauté gitane, dont faisait partie la victime, se sont rendus à l’hôpital de Perpignan, où la police s’est également rendue.
Entre-temps, une enquête a été ouverte. Le procureur de la République de Perpignan, Jean-David Cavaillé, affirme que « Plusieurs infractions au code de la route ont été commises par le conducteur de la voiture qui a percuté la camionnette avenue Joffre. Plusieurs feux tricolores ont notamment été grillés. Et ce, après un refus d’obtempérer. Le conducteur décédé était très défavorablement connu des services de police, notamment pour des infractions au code de la route. »
Après « Le doute sur la poursuite a été levé »nous apprenons de sources préfectorales proches du dossier, que les enquêtes qui débutent concernent « un refus aggravé d’obtempérer. » Ce dimanche soir, au vu de l’avancée de l’enquête qui a été ouverte, le procureur a précisé : « qu’il n’y a rien à reprocher aux services de police. »