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Un jeune footballeur rennais condamné à deux ans de prison avec sursis

Stéphanie Cadeau, productrice de festival connue dans les milieux culturels rennais, a été touchée à la tête lors d’une chute et est décédée six jours plus tard à l’hôpital.

La présidente du tribunal correctionnel, Marianne Gil, a suivi les recommandations du procureur en condamnant le jeune footballeur à deux ans de prison avec sursis et en le déclarant pleinement responsable des faits. « Vous avez ces deux ans de prison qui pèsent sur votre tête depuis cinq ans », a souligné la présidente du tribunal à l’intention de l’attaquant et espoir du club rennais.

Vêtu d’un polo blanc et d’un pantalon noir, le jeune homme a exprimé ses regrets à la famille. « Je regrette d’avoir fait ce choix d’emprunter ce trottoir et d’avoir fait ce choix de la dépasser », a-t-il expliqué. « Avec le recul, c’était un comportement dangereux et je pense que tout cela aurait pu être évité. C’était un choc. Je repense à cette dame, à la vie qu’elle aurait pu avoir et au fait que tout cela aurait pu être évité. »

Pas d’assurance et moteur débridé

Quelques instants avant le choc, Lambourde, qui roulait avec un passager à l’arrière, « ce qui est illégal », avait expliqué avoir emprunté le trottoir pour rejoindre une piste cyclable car « la route était encombrée ». Après expertise, le magistrat a souligné que la trottinette « était en parfait état et pouvait atteindre une vitesse de 47 km/h, alors que la limite autorisée est de 25 km ».

De son côté, le footballeur assure qu’il roulait « à une vitesse maximale de 25 km/h » avec ce scooter qui n’était pas assuré.

C’est alors qu’il a aperçu la mère de dos, à une quinzaine de mètres devant lui. « Quand on lui a demandé de bouger, elle n’a pas réagi. J’ai alors décidé de la contourner par la droite. Mais au même moment, elle s’est aussi déplacée vers la droite », explique-t-il.

« Tu n’étais pas à ta place. »

Présente à l’audience, Lucie Cadeau, la sœur de la victime, s’est adressée au prévenu à l’invitation du président du tribunal. « Nous avons très bien compris que vous étiez une étoile montante du football français. Mais ma sœur n’était pas n’importe qui. Elle élevait seule ses deux enfants et employait des centaines de personnes… Ma sœur n’avait pas à se forcer. C’est vous qui étiez à l’écart », a-t-elle déclaré d’une voix tremblante.

Cammile Bussière

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