Santé

Un institut hospitalo-universitaire sur les maladies cérébro-vasculaires ouvre ses portes à Bordeaux

«  « L’ouverture de cet Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) représente un espoir important. Il couvre un domaine encore insuffisamment considéré et soutenu », se réjouit Stéphanie Debette, neurologue, épidémiologiste et directrice de l’Institut Vasculaire…

«  « L’ouverture de cet institut hospitalo-universitaire (IHU) représente un espoir important. Il couvre un domaine encore insuffisamment considéré et soutenu », se réjouit Stéphanie Debette, neurologue, épidémiologiste et directrice de l’Institut de santé vasculaire cérébrale (VBHI). Ce nouveau centre de recherche sur la santé vasculaire cérébrale a été inauguré jeudi 11 juillet à Bordeaux devant une centaine de personnes.

Stéphanie Debette, directrice de l'IHU, a remercié les nombreux coordinateurs du projet : l'Université de Bordeaux, Inria, l'Inserm et la Région Nouvelle-Aquitaine.


Stéphanie Debette, directrice de l’IHU, a remercié les nombreux coordinateurs du projet : l’Université de Bordeaux, Inria, l’Inserm et la Région Nouvelle-Aquitaine.

MS /Sud-Ouest

Les objectifs de l’institut sont multiples. « Nous avons quatre missions, décrit l’expert : faire de la recherche, former, innover, prévenir et soigner. » Pour y parvenir, les scientifiques du centre souhaitent comprendre les mécanismes des maladies cérébrovasculaires et développer de nouvelles approches thérapeutiques en utilisant des technologies de pointe.

Inégalités d’accès aux soins

L’IHU s’est également donné pour objectif de réduire les inégalités d’accès aux soins et de prévention, tant au niveau régional qu’international. « Nous souhaitons identifier les personnes à très haut risque », poursuit la directrice. L’institut souhaite contribuer à une meilleure détection des risques et à une meilleure prise en charge. « Nous savons désormais que l’hypertension artérielle peut être un facteur majeur. Même lorsqu’elle est détectée, elle est souvent insuffisamment traitée », pointe en exemple Stéphanie Debette. Le living lab fait partie des dispositifs régionaux d’optimisation de la prévention. « Il va nous aider à comprendre pourquoi il y a des inégalités dans la prévention des AVC et des démences, et ce que nous pouvons proposer pour les réduire. »

Les maladies cérébro-vasculaires sont responsables d’un taux de mortalité très élevé chaque année. Les accidents vasculaires cérébraux touchent 100 millions de personnes dans le monde et constituent la première cause de mortalité chez les femmes en France. Les démences touchent 57 millions de personnes dans le monde.

Ray Richard

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