Alors que les IPTV deviennent de plus en plus populaires en France et dans le reste du monde, les autorités ont tendance à perdre patience. Un vaste réseau de pirates vient d’être découvert chez nos voisins italiens. Les tribunaux ont déjà pris des décisions importantes contre les fraudeurs présumés.
« Un système sophistiqué »
Concrètement, c’est à Lecce, dans le sud de l’Italie, que l’unité de police économique et financière et les experts en criminalistique numérique de la Guardia di Finanza sont parvenus à identifier un réseau IPTV. Les revendeurs collectaient illégalement des programmes de Sky, DAZN, Netflix et Mediaset et les proposaient sous forme de forfaits à leurs clients en Italie. Nous ne connaissons pas les prix en détail, mais ils étaient probablement commercialisés pour une somme dérisoire par rapport aux prix officiels.
Les forces de l’ordre ont ainsi pu identifier quatre personnes accusées de piratage informatique et de blanchiment d’argent. Dans l’attente de leur jugement définitif, un tribunal a déjà ordonné la saisie préventive de cinq biens immobiliers et de deux véhicules, dont un de collection, rapporte le site spécialisé. Monstre des torrents.
En tout cas, cette activité semblait particulièrement lucrative pour l’accusé. La justice a en effet pu identifier des gains supérieurs à 500 000 euros. Ces fonds ayant été réinvestis dans des actifs afin de dissimuler les sommes obtenues via la revente de l’IPTV.
Les enquêteurs ont également expliqué que certains abonnés à ces services payaient en partie via des cartes de paiement prépayées Postepay. Ceux-ci sont fournis par la Poste italienne qui est gérée par le ministère de l’Économie et des Finances. C’est grâce à cela qu’ils ont pu retrouver la trace de l’accusé.
Offensive massive contre l’IPTV
Quoi qu’il en soit, cette nouvelle affaire démontre à quel point les autorités italiennes sont mobilisées contre l’IPTV illégale. Rappelons que nos voisins ont eux aussi décidé de sanctionner directement les clients de ces services pirates. Ils prévoient ainsi des amendes pouvant dans certains cas atteindre 5 000 euros.
Récemment, un système d’envoi automatique de billets a même été présenté. Luigi de Siervo, PDG de la série A, a expliqué :
Il s’agit d’une étape fondamentale dans la lutte contre le piratage. Enfin, grâce au protocole signé par l’AGCOM avec la Guardia di Finanza et le Parquet de Rome, les données d’identification des utilisateurs de flux illégaux seront mises à la disposition des autorités judiciaires.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à relire notre article dédié ici.
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Par : Opéra