Nouvelles locales

un important dispositif de sécurité dans une petite commune, le GIGN envoyé sur place

Des coups de feu entendus par les riverains ont entraîné dimanche la fermeture d’un secteur de cette commune de 1.800 habitants. Un homme d’une cinquantaine d’années a finalement été interpellé à l’aube.

Le Figaro Nantes

Plus de peur que de mal. Un important dispositif de sécurité a été mis en place dimanche soir autour d’une habitation de la commune rurale d’Issé, à 40 kilomètres au nord de Nantes (Loire-Atlantique), après une série de détonations. Effrayés en fin d’après-midi par ces explosions s’apparentant à des coups de feu, des riverains ont alerté la police. Une zone de bouclage a été mise en place par les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention ainsi que par la communauté de brigades de Châteaubriant autour d’une habitation suspecte. Ce n’est finalement qu’avec l’intervention du GIGN qu’un individu, âgé de 54 ans, s’est rendu, vers 6h45.

Armé d’un fusil de chasse

« L’appel des voisins a été jugé crédible, nous avons donc immédiatement envoyé des hommes sur place pour sécuriser le site », témoigne de Figaro le commandant de la compagnie de gendarmerie de Châteaubriant, Julien Balitch. Arrivé tard dans la soirée en provenance de la métropole nantaise, le négociateur régional s’est chargé de prendre contact avec l’individu retranché chez lui avec une arme à feu. Faute d’avancées, les forces locales se sont appuyées sur le GIGN, dépêché depuis Paris – et arrivé en début de nuit à Issé. UN « une montée en puissance classique », précise le commandant de la compagnie Châteaubriant.

L’homme retranché céda après un siège d’une dizaine d’heures. Sur les marches de sa maison, il fut immédiatement «compris avec flexibilité» par la cellule GIGN. Une arme à feu a en effet été découverte chez lui. Il s’agirait d’un fusil de chasse, de type 22 « fusil long ». Confié aux secours, le quinquagénaire a été transporté en urgence au centre hospitalier de Châteaubriant. Souffrant de troubles mentaux, il devrait être admis en soins psychiatriques sans consentement, indique la gendarmerie.

Ray Richard

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