« Beaucoup d’hôtels ne sont pas complets », assure Thierry Marx qui se félicite d’un taux d’occupation proche de 70%

« De nombreux hôtels ne sont pas pleins » à Paris pour la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août), a assuré lundi 1er avril sur franceinfo le chef étoilé et président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) Thierry Marx. Le chef étoilé s’inquiète également d’un problème de main d’œuvre pendant les Jeux. « Pour la période olympique, nous manquons encore de personnel »il a regretté.

A environ quatre mois de la cérémonie d’ouverture, « nous nous dirigeons vers un taux d’occupation de 70,72% »a déclaré le patron de l’une des principales organisations du secteur. « C’est vraiment très très bien pour juillet-août mais ce ne sera pas plus », il a dit. Les réservations sont donc nombreuses alors que les prix des nuitées d’hôtel à Paris pendant les Jeux sont en moyenne trois fois plus élevés que ceux pratiqués durant l’été 2023, selon le baromètre de mars publié par l’office du tourisme de Paris.

La question des meublés de tourisme

Une augmentation « ce qui n’est pas anormal », selon Thierry Marx. Mais les prix moyens des hôtels pendant les JO ont baissé en mars, s’établissant désormais à 452,90 euros la nuit, soit 13,5% moins chers que les prix proposés en début d’année pour la même période. « On regarde toujours de près l’hôtellerie mais on ne parle pas de meublés de tourisme »il a regretté. « On ne parle pas de meublés de tourisme qui, très discrètement, ne payent pas de charges. Ils sont une niche fiscale et ils disent : ‘Pour nous, tout va bien, on collecte et on déréglemente’ »il ajouta. « C’est une concurrence totalement déloyale »» cracha-t-il. « Quand Bercy nous dit : ‘On cherche beaucoup d’argent’, regarde un peu dans ce sens-là »» suggéra le chef étoilé.