Vers 6 heures du matin, la police a été appelée auprès d’un homme armé qui « frappait » à la porte d’une maison, a expliqué l’une de ces sources. L’homme a menacé les policiers arrivés sur les lieux « en pointant une arme de poing et en criant ‘Allah akbar' », a-t-elle ajouté.
Un policier a alors « fait usage de son arme » et frappé l’homme qui est décédé malgré l’intervention des secours, a-t-elle précisé. Selon une autre source policière, l’agent aurait tiré à trois reprises. L’homme a été abattu une fois. Selon les premières informations, l’arme de la victime « était fausse », a précisé une source proche du dossier.
L’homme, âgé de 30 ans, était connu pour des faits « d’apologie du terrorisme » en 2019 selon des sources policières, mais ne figurait pas dans le fichier S. Il était « très ivre » au moment des faits, a précisé une source proche du dossier.
La police des polices saisies
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été contactée, comme c’est le cas à chaque fois qu’un policier fait usage de son arme. Selon une autre source proche du dossier, une caméra portée sur le corps (utilisée par la police) aurait filmé l’intégralité des événements. Le policier qui a tiré a été testé négatif aux drogues et à l’alcool, a indiqué cette source.