Deux habitants de La Réole venus faire la fête à Bordeaux ont été agressés par un homme qu’ils pensaient être un SDF. L’un des deux hommes, âgé de 25 ans, a reçu un violent coup de poing au visage qui a entraîné sa mort.
Le Figaro Bordeaux
Il était venu à Bordeaux pour s’amuser. Ce vendredi 31 mai, dans la soirée, deux jeunes hommes résidant à La Réole (Gironde) ont été agressés sur le cours de la Marne, dans le quartier de la gare Saint-Jean, à Bordeaux. L’un d’eux est décédé après avoir reçu un coup de poing au visage, selon les informations de France Bleu, confirmées par Le Figaro. Une dispute aurait éclaté entre les deux jeunes hommes et un individu, car ils l’avaient pris pour un sans-abri et lui avaient proposé de lui offrir un sandwich.
La police est intervenue vers 23 heures. Le jeune homme était alors en arrêt cardiorespiratoire. Les secours ont réussi à le réanimer et il a été transporté à l’hôpital. En état de mort cérébrale, son décès a été constaté vers 4 heures du matin samedi matin. Son agresseur, âgé de 30 ans, s’est présenté au commissariat, probablement conscient de la gravité de son geste, afin de contrôler la victime. Il a été placé en garde à vue puis présenté au parquet et placé en détention. Il pourrait être poursuivi pour violences intentionnelles ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer.
Un jeune homme au « sourire radieux »
Ce drame a suscité une grande émotion dans la commune de La Réole, car le jeune homme décédé, Raphaël, était le fils d’un agent municipal. Le maire de la commune, Bruno Marty, fut également le professeur de Raphaël lorsqu’il était au collège. Il se souvient d’un étudiant « apprécié de tous » et à « sourire radieux ». L’élu présente ses condoléances à la famille et demande de respecter leur vie privée, afin de « donnez-leur l’espace et le temps nécessaires pour traverser cette épreuve d’une cruauté sans nom ». L’équipe municipale de La Réole rencontrera également les services techniques de la ville ce lundi pour leur apporter son soutien. « dans cette épreuve subie par leur collègue ».