Un homme soupçonné d’avoir tenté de tuer Donald Trump en Floride est accusé de tentative d’assassinat
Routh, actuellement en détention provisoire, a été arrêté le 15 septembre après avoir été repéré par des agents des services secrets cachés dans un buisson avec un fusil semi-automatique.
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L’homme soupçonné d’avoir tenté d’abattre Donald Trump en Floride a été inculpé, mardi 24 septembre, de tentative d’assassinat sur un candidat à la présidentielle, la deuxième fois que le républicain en subit les conséquences en deux mois. Il avait jusqu’alors été inculpé uniquement de possession illégale d’une arme par une personne ayant un casier judiciaire et de possession d’une arme au numéro de série oblitéré. A ces chefs d’accusation se sont ajoutés ceux de possession d’une arme à feu en vue de commettre un crime violent, et d’agression d’un agent fédéral, a précisé le ministère américain de la Justice.
Ryan Routh, 58 ans, a été arrêté le 15 septembre alors qu’il fuyait, après que des agents des services secrets l’eurent repéré dans un buisson avec un fusil semi-automatique près du terrain de golf où jouait l’ancien président. Un juge fédéral a ordonné lundi son placement en détention provisoire. Le nouvel acte d’accusation a été émis mardi à Miami par un grand jury, un panel de citoyens doté de pouvoirs d’enquête.
De plus, Donald Trump affirme faire l’objet de menaces « béton » d’un meurtre commis par l’Iran. « L’Iran représente une grave menace pour ma vie. Toute l’armée américaine observe et attend », a écrit le candidat républicain sur son réseau social, Truth Social, mardi. « L’Iran a déjà pris des mesures qui n’ont pas fonctionné, mais ils vont réessayer. (…) Je suis entouré de plus d’hommes, d’armes et de fusils que je n’en ai jamais vu auparavant », a-t-il ajouté. il a ajouté.
Son équipe de campagne a été informée par les services de renseignement « des menaces réelles et concrètes de l’Iran de l’assassiner », a déclaré son porte-parole, Steven Cheung. Selon le responsable de la campagne, citant les services de renseignement américains, ces « attaques continues et coordonnées » se sont intensifiés « au cours des derniers mois. »
En juillet, peu après la première tentative d’assassinat de Donald Trump, les médias américains ont affirmé que les autorités disposaient d’informations sur un complot iranien. Téhéran a rejeté ces accusations, affirmant qu’elles étaient « sans fondement », « malveillant » et ayant « objectifs politiques biaisés ».
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