« Les premières investigations ont permis d’identifier le client comme un individu connu des services spécialisés pour sa radicalisation », note le Parquet national antiterroriste.
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Un homme radicalisé a agressé et séquestré un chauffeur de taxi au Mans (Sarthe) dans la nuit de mardi à mercredi et est actuellement en fuite, a appris jeudi 18 juillet l’Agence Radio France auprès du Parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information d’Action l’Écho.
« Les premières investigations ont permis d’identifier le client comme un individu connu des services spécialisés pour sa radicalisation », « Le parquet national antiterroriste a été informé des faits mercredi. Il a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste », « enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes contre les personnes ».
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect aurait menacé un chauffeur de taxi avec une arme de poing, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2024, au Mans. « Tout en tenant des propos en faveur du Hamas et de ses « frères musulmans », l’individu a contraint un chauffeur de taxi qui venait de le prendre à se rendre dans un lieu isolé de La Ferté-Bernard. »Selon le Pnat, l’homme radicalisé aurait alors forcé le chauffeur de taxi à sortir de son véhicule. Il lui aurait ensuite attaché les mains et les pieds, et l’aurait agressé avec « une arme blanche au niveau du cou »La victime a finalement réussi à s’échapper et à trouver refuge chez un habitant. Les secours l’ont alors pris en charge.
« Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT), à la direction zonale de la police nationale de l’Ouest et à la direction générale de la sécurité intérieure afin de permettre l’interpellation de l’auteur présumé des faits », a indiqué le parquet. indique le Pnat. Les gendarmes initialement affectés à l’enquête auprès du GIGN pour les perquisitions ont été dessaisis au profit de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (PJ).