L’homme qui a attaqué un brancardier à l’hôpital de Challans (Vendée), samedi 6 avril, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris ce mardi. Selon les premiers éléments du parquet, il a estimé que le traitement aux urgences était trop long.
Lundi 8 avril, un homme, mis en examen pour des violences commises samedi dernier sur un brancardier à l’hôpital de Challans, en Vendée, a été interpellé et placé en garde à vue par les services de gendarmerie. Selon les informations du parquet des Sables d’Olonne, sa garde à vue a été prolongée ce mardi 9 avril.
Selon la même source, le suspect, mis en cause pour les faits de « violences sur personnels de santé en incapacité de travail supérieure à 8 jours » sera « présenté demain matin au parquet des Sables d’Olonne en vue de la mise en oeuvre d’une mesure judiciaire ». une procédure de comparution immédiate.Né en 2001, l’individu a accompagné son père et son cousin à l’hôpital le jour de l’agression puis a pris la fuite.
Une enquête avait été ouverte pour « violences sur personnel médical » par le parquet. L’homme a été interrogé par la police et, selon les premières informations, il a estimé que le traitement aux urgences avait été trop long.
Sécurité renforcée à l’hôpital de Challans
Après consultation des représentants du personnel, la direction « a mis en œuvre plusieurs mesures visant à renforcer la sécurité au sein de l’hôpital de Challans. Parmi celles-ci, la mise en place immédiate de la présence d’un agent 24 heures sur 24 à l’entrée des secours », indique un communiqué de la direction.
« Il est également envisagé de renforcer les équipes de transports internes qui seront également équipées, ainsi que le service d’urgence, d’un système PTI (Lone Worker Protection) », selon le texte.
Par ailleurs, « une cellule d’urgence médico-psychologique poursuit son intervention dans l’établissement », précise la direction selon laquelle toutes les instances dirigeantes, en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS) « sont pleinement mobilisées en soutien à la victime et aux soignants ». communauté, engagée plus que jamais dans la défense des valeurs du service public hospitalier face à cet acte honteux.
