Un policier de la BAC, âgé de 25 ans, a été blessé par balle vendredi soir à Saint-Herblain lors d’une intervention se déroulant rue des Prés. La police est intervenue pour arrêter un homme de 72 ans. Ce dernier a ouvert le feu sur les policiers, blessant ainsi des policiers. Il a été transporté au CHU de Nantes dans la nuit. Il est sorti ce samedi matin.
Le tireur se promenait avec une arme
Ce sont des riverains qui ont alerté la police vers 21h20. Certains d’entre eux disent avoir aperçu cet homme de 72 ans. promener votre chien avec une arme à la main. Lorsque la police arrive sur place, le septuagénaire envoie son chien en direction de la police. Ces derniers tirent sur l’animal qui meurt sur le coup.
L’homme s’était réfugié dans sa caravane
C’est à ce moment-là que l’agresseur, âgé de 72 ans, s’est replié dans sa caravane en tirant sur les policiers. Le policier de 25 ans reçu plusieurs pellets, dans le bassin ainsi que dans la partie inférieure du corps. Selon le syndicat de police Alliance 44, le policier a reçu une trentaine de plombs.
Un dispositif important pour arrêter le fou
Des renforts sont appelés et un large périmètre de sécurité est mis en place pour tenter de l’arrêter. La police nationale, Véhicules blindés de raidmais aussi le procureur sont sur place. Selon le syndicat de police Aliance 744, le septuagénaire continue de tirer depuis la caravane. La police a maîtrisé et arrêté l’homme vers 23 heures. Lors de son arrestation, la police s’est rendu compte qu’il était blessé à l’abdomen et à la jambe. Il a été transporté à l’hôpital de Nantes. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est exprimé sur le réseau socialJe souhaite un prompt rétablissement au policier blessé et salue son courage ainsi que celui de tous ceux qui ont pu permettre cette arrestation » dit-il.
Le septuagénaire a ensuite été transporté dans un état grave au CHU. venus de Nantes, affirment les pompiers qui étaient également sur place. Il a été touché à l’abdomen et à la jambe. Quant au policier de 25 ans touché par balle, il a été légèrement blessé.
« Je pensais que c’était un bon gars. »
Ce samedi matin, une voiture de police est toujours sur place aux abords du terrain vague où se trouve la caravane où habite le septuagénaire. Certains habitants connaissent bien l’homme, comme cette dame, abasourdie par les événements de la veille, qui a l’habitude de le rencontrer et de discuter avec lui »,Je le vois souvent passer avec sa casquette sur la tête et son chien Pablo. On échange parfois quelques légumes mais rien de plus. Je pensais que c’était un bon gars«