C’est son compagnon d’un soir, un homme de 50 ans rencontré sur un site dédié, qui a prévenu les secours lorsque, après un rapport sexuel sous substances toxiques, il s’est réveillé et a constaté que le Bordelais à ses côtés n’était plus là. respiration.
Les secours n’ont rien pu faire. Cette répétition brutale des décès et des blessés par overdose dans le cadre du chemsex inquiète la justice et la police bordelaise. Depuis le 12 mars, c’est le quatrième événement similaire et le décompte macabre porte à trois le nombre de morts.
Autopsie
Lundi 8 avril, l’enquête a été ouverte pour homicide involontaire et confiée à la division criminelle territoriale du service interministériel de police judiciaire.
L’homme qui avait eu des relations sexuelles sous l’influence de drogues et qui avait appelé les secours a été placé en garde à vue.
Une autopsie a été ordonnée par le parquet. Elle devrait avoir lieu ce mardi après-midi et devrait être complétée par des analyses toxicologiques afin de déterminer la nature du produit ingéré et de dire si c’est le toxique lui-même qui a été frelaté ou si c’est son utilisation et son dosage qui posent problème.
Car certains produits chimiques comme les solvants ou les décapants sont de plus en plus détournés de leur usage industriel. En effet, après ingestion, le produit chimique est rapidement métabolisé en gamma-hydroxybutyrate, à savoir le GHB, une substance classée parmi les stupéfiants. Ils ont l’avantage d’être légaux et en vente libre.