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Un homme grièvement blessé lors d’une bagarre est toujours dans un « état extrêmement grave », selon le procureur

La victime, âgée de 58 ans, a été blessée jeudi soir à Bayonne par un homme au profil « clairement violent, avec un long casier judiciaire », a expliqué le procureur de Bayonne.

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Des milliers de fêtards se sont rassemblés sur la place de la Liberté à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) le 10 juillet 2024. (BERTRAND LAPEGUE / MAXPPP)

Les Fêtes de Bayonne, entachées en 2023 par un meurtre, sont à nouveau confrontées à la violence. L’homme de 58 ans, blessé lors d’une bagarre qui a éclaté dans la soirée du jeudi 11 juillet, est toujours en état d’ivresse. « très sérieux en ce moment »a indiqué samedi Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne. La victime souffre d’une « Traumatisme crânien grave avec hémorragie cérébrale engageant le pronostic vital, associé à une fracture maxillo-faciale »a détaillé le procureur. Interpellé vendredi matin, l’homme soupçonné d’être à l’origine de la rixe a été inculpé de tentative d’homicide et devait être présenté samedi après-midi au juge des libertés et de la détention. Jérôme Bourrier a requis son placement en détention provisoire « vu la gravité des faits et des antécédents ».

Les faits se sont produits jeudi soir, au lendemain du lancement des festivités, dans une gare routière aménagée pour les festivités. Selon le récit du mis en cause, un Guadeloupéen de 39 ans, la victime, un homme de 58 ans et en état d’ivresse (1,87 g d’alcool par litre de sang) aurait tenu des propos racistes à son égard. Entendue par les enquêteurs, la compagne de la victime a nié ces propos racistes.

Arrêté le lendemain de l’agression, l’accusé, qui travaille dans une entreprise de nettoyage, a fourni des preuves qui ne sont pas « pas entièrement compatible avec la vidéosurveillance »a noté le procureur. « Il semble dire qu’à la suite des insultes, il a d’abord voulu se protéger, alors que l’image montre clairement que la victime n’a, à aucun moment, tenté de frapper. »il a souligné.

Selon l’accusation, l’accusé a une « profil manifestement violent, avec un casier judiciaire chargé ». Sorti de prison en avril, il a été condamné à 16 reprises par le tribunal correctionnel, dont 12 pour violences aggravées. Son casier judiciaire comprend une peine de cinq ans de prison pour violences ayant entraîné une infirmité permanente et une autre de trois ans pour violences conjugales.

Cammile Bussière

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