un homme est décédé d’un arrêt cardio-respiratoire
Un homme d’une trentaine d’années est décédé dans la matinée du dimanche 12 mai d’un arrêt cardio-respiratoire lors d’une rave party non déclarée organisée depuis jeudi à Parnay, près de Saumur, a annoncé la préfecture du Maine-et-Loire dans un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les circonstances de son décès, sur laquelle aucune information n’a été communiquée à ce stade.
La rave party non déclarée s’est terminée dimanche à midi et de nombreux participants avaient déjà quitté les lieux. Quelque 10 000 fêtards, selon la préfecture, sont venus de toute la France pour participer à cet événement qui a pris de court les autorités locales, malgré un arrêté préfectoral interdisant les rassemblements festifs pendant le pont de l’Ascension. .
La préfecture du Maine-et-Loire a notamment dénoncé l’absence de sanitaires et d’accès à l’eau potable sur le site, un terrain agricole privé perdu au milieu des vignes à l’orée d’un bois. Vendredi après-midi, plus de vingt-quatre heures après l’arrivée des premiers fêtards, les autorités locales ont dû installer un point d’eau temporaire, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP).
Deux cents personnes prises en charge par les secouristes
Les organisateurs n’avaient pas non plus prévu de toilettes, selon la préfecture. « Ils vont dans les bois »a expliqué le sous-préfet de Saumur, Christophe Carol, rappelant que les organisateurs de l’événement « avoir des obligations » comme pour tout autre événement ouvert au public. « Contrairement à ce que j’entends parfois, ce type de rassemblement musical peut tout à fait être autorisé, mais il doit être déclaré et organisé »il a insisté.
Les autorités étaient également préoccupées par les difficultés d’accès des véhicules d’urgence. Les gendarmes, les pompiers et la sécurité civile sont cependant parvenus à « protéger un axe rouge » permettant l’évacuation des secours et une trentaine de secouristes ont été mobilisés en permanence sur le site. Dimanche midi, environ deux cents personnes avaient été soignées par les secouristes et pompiers présents sur place, et au moins dix ont été transportées à l’hôpital, a indiqué M. Carol à l’AFP.
Ce dernier a également assuré que « les sanctions vont tomber ». Selon le sous-préfet, tous les participants quittant le site de la rave party sont contrôlés par les gendarmes déployés sur place et seront verbalisés, notamment pour participation à un attroupement illégal.